Le CNDH, la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion et le ministère de la Santé ont procédé, le 15 février, à la signature d'une note d'orientation sur le respect des droits de l'Homme et de l'éthique pour le dépistage du VIH dans les établissements pénitentiaires. En plus des recommandations liées à l'amélioration des services de santé dans les prisons, la note d'orientation vise à lutter «contre la discrimination envers les prisonniers séropositifs et à l'accès au traitement antirétroviral (ARV) pour les détenus», indique le CNDH. Ces recommandations concernent également des volets liés au conseil et dépistage du VIH/sida, à travers notamment la mise à disposition des tests rapides, ainsi que la formation du personnel médical et paramédical au dépistage VIH incluant le volet confidentialité. La note recommande aussi la mise en place d'un système d'information sur le dépistage du VIH spécifique aux prisons et en concordance avec le système national.