Homme d'affaires, acteur associatif et désormais membre du Parti socialiste unifié, Karim Tazi s'est toujours distingué par ses positions «décalées». Depuis son soutien au Mouvement du 20 février, son vote pour le PJD en 2011 et le regard critique qu'il porte aujourd'hui sur l'expérience gouvernementale et les négociations marathoniennes pour la constitution du gouvernement, il explique le fond de sa pensée. Sans langue de bois, Karim Tazi dépeint ici un contexte politique en déclin qui ne prête plus attention aux vibrations de la rue. Facteur de déception pour lui, Benkirane s'accroche à une majorité gouvernementale qui lui sera imposée. L'usure du pouvoir aura donc fait son effet, et c'est le peu de confiance du citoyen en la politique qui risque de s'étioler. Retrouvez l'intégralité de cet article dans l'édition disponible en kiosques, ou en version e-Paper