Asmae Amrani, fashion blogueuse Le monde du beau n'a aucun secret pour elle puisqu'elle a cette capacité d'enjoliver tout ce qu'elle touche. En très peu de temps, elle a réussi à devenir la blogueuse mode numéro 1 au Maroc, à construire une belle communauté autour d'elle, à ouvrir une onglerie tout en étant décoratrice d'intérieur. «Jeune et jolie», Asmae Amrani est la hit girl du moment aux conseils mode et beauté en or. Portrait d'un bel exemple de réussite à la marocaine. Avec un rien, on peut faire beaucoup. Telle semble être la philosophie de la blogueuse mode Asmae Amrani qui a décidé de tout miser sur un rêve d'enfant pour en faire sa vie. Son quotidien? Donner des conseils beauté, mettre en avant les dernières tendances mode mais pas seulement. Native de Fès, la passionnée de mode et fascinée par le monde de la beauté depuis toujours, la spécialiste de la mode marocaine a baigné dans un univers de création. Avec une mère couturière, reconnue à Fès et spécialiste du caftan, Asmae Amrani a puisé dans cet univers où le fil et l'aiguille étaient le quotidien. «J'étais élevée, comme on dirait, entre du fil et une paire de ci-seaux !», s'amuse la fashion blogueuse qui ne se contente pas de donner des conseils de mode puisqu'elle crée des tenues traditionnellement modernes ! «J'essaie de m'éloigner un peu de l'univers traditionnel de ma mère pour donner une touche jeune et moderne, histoire de s'adapter à notre époque. Mon caftan est jeune et frais», confie celle qui se dit passionnée de mode et de beauté mais qui ne se considère pas comme étant une spécialiste. Touche à tout dans le domaine du beau, elle crée sa propre enseigne, Pink Bar, une onglerie à Casablanca où elle adore chouchouter ses clientes. «Je ne suis pas une spécialiste de l'ongle ou de la beauté, je suis une passionnée. Je le fais avec cœur et avec amour. C'est un réel plaisir pour moi que de m'occuper de mes clientes, être à leur écoute, leur donner des conseils sur mesure et voir le sourire sur leur visage quand elles se sentent encore plus belles», confie Asmae Amrani qui, bac en poche, a commencé son cursus par des études en hôtellerie de l'air avant d'opter pour Beyrouth, la capitale du beau et du style où elle commence à tenir un blog mode. Elle y rapportera toutes les nouvelles tendances, ses découvertes, avec un œil aiguisé et un angle intéressant. Là-bas, sa passion pour la mode la rattrape et elle décide de s'adonner à son domaine de prédilection. Dans cet élan créatif, Asmae Amrani continuera sa quête du beau à Marbella, en Espagne. D'aventures en aventures, le mal du pays se fait ressentir. La fashionista décide de rentrer à Casablanca où elle ouvre un bar à ongles, le Pink Bar, clin d'œil à son amour pour la couleur rose, une couleur qui l'inspire. Ce n'est pas par hasard qu'elle est également home designer puisque les couleurs, les matières, les dernières tendances sont son créneau. Celle qui s'avère de bon conseil en fashion n'hésite pas à en faire bénéficier ses followers. «Sans mes followers, je ne suis rien. C'est eux qui ont fait de moi qui je suis et je leur en suis reconnaissante tous les jours». En effet, un public qui la suit fidèlement et qui bénéficie de ses précieux conseils : «Le monde de la mode est large et magique ! On fait souvent l'amalgame entre le style et l'argent. L'argent ne fait pas le style. Bien au contraire. Avec un rien, on peut être à la page, prendre soin de soi, être bien dans sa peau. Il suffit d'avoir confiance en soi et de faire confiance à la mode à petit prix», insiste la spécialiste de la mode, de la beauté et de la décoration qui apporte un vent de fraîcheur au milieu. En marge de son domaine de prédilection, Asmae Amrani s'est déjà essayé au bonheur de la caméra. Après une publicité pour Maroc Telecom avec l'humoriste à succès Mohamed Khyari, la bloggeuse a fait une apparition remarquée dans le film de Jérôme Cohen-Olivar : l'Orchestre de minuit. «J'ai adoré l'expérience et c'est vraiment un univers que j'aimerais découvrir plus. J'espère avoir plus d'opportunités dans le cinéma et la télévision à l'avenir». À bon entendeur...