La société de financement vient de convoquer deux assemblées générales extraordinaires à l'adresse respectivement de ses actionnaires et obligataires. À l'ordre du jour, une confirmation de la radiation des actions d'Axa Crédit de la Bourse de Casablanca. C'est une assemblée générale extraordinaire (AGE) qui s'annonce décisive pour Axa Crédit. La société vient de convoquer ses actionnaires et obligataires pour deux assemblées, prévues le 16 février prochain. À l'ordre du jour, figure la décision de radiation des actions d'Axa Crédit de la Bourse des valeurs de Casablanca. L'offre publique de retrait sera donc initiée par Axa Assurances Maroc, actionnaire majoritaire d'Axa Crédit (à plus de 62%). La cotation des titres de capital du spécialiste du crédit à la consommation, Axa Crédit, a d'ailleurs été suspendue. Dans un avis publié, vendredi dernier sur son site web, la Bourse de Casablanca précise qu'«à la demande de l'Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC), la cotation des titres de capital de la société Axa Crédit est suspendue, à partir du 13 janvier 2017, et ce, en attente de publication d'informations importantes». En tout cas, l'AGE, prévue en février prochain, devrait conférer tous les pouvoirs au Conseil d'administration à l'effet de réaliser la radiation et de fixer les conditions et modalités de réalisation de cette opération. Il s'agit également de réaliser toutes les démarches auprès des entités concernées, y compris l'AMMC, de la société gestionnaire de la bourse et de Maroclear. Pour rappel, la société de financement avait rendu, mi-2016, un profit warning confirmant que ses agrégats financiers du premier semestre devaient être en retrait sensible par rapport à la même période une année auparavant. La filiale d'Axa Assurances a constaté plusieurs dépenses non récurrentes. Des dépenses qui ont pour objet de renforcer le niveau de provisionnement des créances sur la clientèle, de poursuivre l'adaptation du bilan et de rationaliser la structure de coûts. La direction de la société de financement escomptait, toutefois, des effets positifs dès 2017, affirmant que cela dépendait du maintien du coût du risque et du niveau des taux d'intérêt.