Luxe et écologie peuvent faire bon ménage. Au Royal Palm Beachcomber Luxury Marrakech, le mix fonctionne. Et pour cause, dans ce palace situé au pied des montagnes de l'Atlas, l'éco-conscience est de rigueur, et ce avant même la COP22. Premier hôtel du groupe Beachcomber ouvert en dehors des Îles Maurice, le Royal Palm Beachcomber Luxury Marrakech fait partie des palaces qui comptent à Marrakech. L'établissement, dirigé par Loïc Launay, s'étend sur un vaste domaine parsemé d'oliviers, d'amandiers et de citronniers, entre autres arbres. Dès l'entrée, un sentiment de quiétude vous habite, vous êtes bercés par la verdure. Le palace est labellisé «Clef verte», une certification pour les hôtels soucieux de préserver l'environnement. Une «Clef verte» «Nous avons la chance d'être sur un domaine de 231 hectares. Nous avons plus de 4.500 oliviers et un golf 18 trous. Nous avons plus de 9 hectares de jardins et nous arrosons avec de l'eau recyclée. En somme, nous avons tous les éléments pour correspondre à tout ce qui se passe en ce moment à Marrakech. Et nous n'avons pas attendu la COP22 pour avoir la certification Clef verte», nous confie fièrement Loïc Launay, Hotel Manager du Royal Palm Marrakech depuis octobre dernier. Pour lui, qui a travaillé avec des enseignes de renom dans des grandes villes aux Etats-Unis et en Europe, «l'éco-conscience est indispensable». Les clients sont de plus en plus demandeurs, explique-t-il, avant de préciser que «nous l'avons intégré maintenant dans tous nos process de travail». À l'extérieur comme à l'intérieur, le Royal Palm Marrakech dégage cette éco-conscience. «Nous avons de la domotique dans les chambres pour l'économie d'énergie. Nous avons aussi plus de 150 m2 de panneaux solaires et un potager d'environ 2.000 m2. Tous nos déchets sont triés et nous avons un espace de compostage pour enrichir la terre qui nourrit notre potager», commente Loïc Launay. De l'eau recyclée pour l'arrosage du golf Sur la question de l'arrosage du golf, une question souvent posée à Marrakech qui en compte plus d'une dizaine, Launay assure que le parcours du Royal Palm Marrakech est arrosé avec de «l'eau recyclée même si nous avons quelques puits». Mieux, «les plantes que nous avons sur le golf ont été sélectionnées et sont des espèces qui demandent peu d'eau», ajoute-t-il. Sur les retombées de la COP22, Loïc Launay soutient que «de la chambre d'hôte dans la médina aux gros hôtels à Marrakech et dans les environs, en passant par le petit riad, tous les établissements sont complets». Et ce n'est pas prês de s'arrêter, d'après lui car «la COP22 aura un impact sur le tourisme pendant plusieurs années et c'est une très bonne chose pour Marrakech et pour le pays». En attendant, Loïc Launay a pour ambition de donner au Royal Palm Marrakech «la reconnaissance qui lui sied au Maroc, avec l'aide de Beachcomber». Il affirme toutefois que «la concurrence sur Marrakech est rude et il faut toujours innover pour rester dans ce cercle des quatre voire cinq palaces de la ville». Pour ce faire, Launay compte sur la qualité de service, outre le cadre enchanteur du Royal Palm Marrakech.