À peine les négociations commencées que les premières questions épineuses se posent, à l'instar de celle de la Turquie, dont le cas sera discuté ce mardi après-midi. Lundi, à l'ouverture des négociations, la Turquie avait en effet demandé une suspension des débats pour modifier l'ordre du jour et y inclure la question du financement climatique. «La Turquie en plein développement, sollicite de l'aide financière et l'appui technologique pour être aux meilleurs standards écologiques», avait dit le délégué turc. Une requête qui avait entraîné une suspension de travaux durant plus de 40 minutes. Interrogé sur la question ce mardi 8 novembre en conférence de presse, le président de la COP22, Salaheddine Mezouar s'est montré évasif. Sans nommer la requête de la Turquie, Mezouar a fait savoir que «la demande de la Turquie a été faite durant la COP21 et n'a pas été satisfaite, donc le Maroc hérite de ce dossier». Insistant sur les relations d'amitié entre le Maroc et la Turquie, le président de la COP22 a loué la flexibilité de la délégation de ce pays, lundi, lors des négociations. Mezouar a aussi profité de l'occasion pour vanter «la transparence» dont fait preuve la présidence marocaine de la COP pour rapprocher les points de vue. D'après Salaheddine Mezouar «la Turquie a demandé à ce qu'une solution soit trouvée durant la COP22». Une requête de plus que Mezouar entend satisfaire en jouant son rôle de facilitateur, en tant que président de la 22e Conférence de l'ONU sur le climat. Tags: COP22 Négociations Climat Turquie Marrakech Maroc