Mini bond en fin de semaine à la Bourse de Casablanca. Pour le quatrième jour de la semaine, le vert est de retour... pour une séance du moins. Madex et Masi, Footsie Morocco All – Liquid et Footsie Morocco 15, gagnent respectivement 0,26% à 9.288,18 points, 0,27% à 11.361,55 points et 0,37% à 9.812,24 points et 0,22% à 11.418,82 points. Entre valeurs en fortes hausses et titres en chute libre, le volume total des échanges a atteint 110,96 millions de dirhams. Par ailleurs, trois valeurs ont enregistré de très fortes hausses. Il s'agit de Zellidja avec +5,97% soit autant que Oulmes. Cosumar a pour sa part été réservée à la hausse ayant atteint la limite de 6%. Suivant la dynamique inverse, Sofac a poursuivi sa descente aux enfers avec une autre baisse significative de 5,88%, soit un point de mieux que Crédit du Maroc (-5,89%) alors que la valeur Involys s'est délestée du maximum autorisé en une séance, soit 6%. Le déficit de liquidité toujours au plus haut L'insuffisance du système bancaire est ressortie à 31 MMDH. Ce déficit est intégralement financé par la Banque Centrale. Ces interventions depuis le début de l'année se sont traduites par une injection moyenne quotidienne de 29 milliards de dirhams face à un déficit moyen de liquidité de 31 MMDH. Quant aux placements des excédents de trésorerie du Trésor auprès des banques, ils se sont élevés à 2 MMDH en moyenne quotidienne. La note de BKM indique également note également qu'en revanche, les opérations sur avoirs extérieurs ont induit une injection de liquidité de 4,2 MMDH résultant de la différence entre les cessions des billets de banque étrangers qui ont atteint 10,1 MMDH et les achats de devises par les banques commerciales qui ont totalisé 5,9 MMDH. 700 MDH placés par le Trésor La Direction du Trésor et des finances extérieures a lancé hier, jeudi, une opération de placement des excédents de trésorerie avec prise en pension. Cette opération court sur une journée assortie d'un taux moyen pondéré de 3,21%. Elle a permis au Trésor de placer 700 millions de dirhams, soit l'excédent ponctuel accumulé par la Direction suite aux encaissements fiscaux de l'Etat.