La bête noire est une notion qui a toujours existé dans le football. Tu as beau être en forme, gagner tout le monde à un moment donné, tu tombes contre une équipe que tu ne gagnes jamais, tous les scénarios se mettent en marche pour que tu perdes malgré ta supposée supériorité ! Et c'est ce qui allait se passer avant-hier soir lors du match Italie-Allemagne. À un moment où l'Allemagne dominait de la tête et des épaules sa seconde mi-temps, Boateng trouve un moyen bizarre et original de provoquer un penalty stupide qui a ramené une Italie dépassée dans le match. Même lors de la séance des tirs aux buts, et à plusieurs reprises, le scénario allait sourire à la Squadra Azura si ce n'est la maestria de Neuer qui a permis enfin aux Germaniques de battre le signe indien, et de battre l'Italie sur un match de phase finale. Il faut dire que sur 8 confrontations en ce niveau de compétition, jamais au grand jamais les Allemands n'ont pu disposer des Transalpins. Ce genre de cheval noir existait entre plusieurs clubs, et plusieurs nations et on ne trouve aucune explication argumentée. Par exemple, la France gagne quasi toujours l'Italie, l'Italie gagne toujours l'Allemagne et cette dernière gagne toujours la France, allez comprendre ! Et est-ce qu'à l'image de l'Allemagne samedi, la France, si elle se qualifie en demi-finale contre l'Islande (et vous serez déjà au courant du résultat en lisant ces lignes), pourrait enfin se défaire de sa bête noire, et passer une demi-finale contre elle dans un tournoi majeur après les défaites cruelles de 1982 à Séville, et en 1986 à Guadalajara ? C'est ce qu'on verra jeudi prochain ! Ce phénomène ne peut avoir qu'une explication psychologique car à force de penser que tu perdes toujours contre un adversaire, tu finis par t'en déconcentrer et être faillible à l'erreur et donc à la défaite ! Didier Deschamps trouvera-t-il les mots justes pour faire oublier à ses joueurs les souvenirs historiques désagréables contre les amis de Neuer ? That is the question ! Iconoclaste un jour, iconoclaste toujours... Oussama Benabdallah, Enfant de la télé Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.