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Les coulisses du Jamel comedy club
Publié dans Les ECO le 10 - 06 - 2016

Ils sont 11 à défiler et à faire chacun à sa manière. Choisis pour leur talent et leur authenticité par Jamel Debbouze, ils sont jetés dans l'arène du rire et se doivent d'être à la hauteur de la responsabilité qu'on leur a mise sur les épaules : êtres les meilleurs ! Rencontre avec 4 membres du club, aussi différents dans l'humour, qu'égaux dans l'humilité et la disponibilité .
Farid Chamekh
Le cartoon du groupe
Tel un dessin animé géant, Farid est celui dont la gestuelle est la plus marquée. Danseur avant, il utilise son corps et son visage pour faire rire. Avec son air presque infantile, il est quand même engagé et son humour tacle souvent ! «C'est toujours particulier d'ouvrir un spectacle. Ce qui est génial, il y a une bonne réception du public, on nous renvoie toujours cette bonne énergie que l'on utilise aussi pour continuer. C'est un public qui est là pour rire, pour s'amuser et c'est super agréable. C'est vraiment un festival très international, il y a des gens de partout. C'est aussi un challenge que d'embarquer un maximum de monde dans nos histoires. Je me sens très proche du public marocain», confie l'humoriste . Il est proche du public mais aussi de ses acolytes avec qui il partage la scène tous les soirs et qu'il booste souvent quand Alban Ivanov n'est pas là. Il les connaît pas cœur et sait faire le lien entre eux. «On se connaît très bien. On sait comment réagir face à plusieurs situations. On est une équipe !».
Jason Brokerss
Pour un humour-équation
Il est carré et méticuleux, il aime quand les chutes sont étudiées, il travaille ses vannes comme on travaillerait les mathématiques. D'ailleurs ses collègues s'amusent à comparer ses vannes à des équations !«Je ne bosse pas par rapport aux autres. Je fais ce que j'aime faire, ce qui me fait rire. Je veux que la personne qui passe avant moi cartonne parce que ça me motive, j'ai envie que celle qui passe après moi aussi cartonne parce que cela crée une forme de dynamique : c'est un travail d'équipe ! je fais de l'humour générationnel, pas tant communautaire. Les gens pensent généralement à de la provocation quand on insiste sur quelque chose ou que l'on parle d'un sujet qui fâche mais c'est juste un avis que l'on donne sur une situation donnée. Le Jamel Comedy Club nous donne ce qu'on aurait jamais eu seul je pense, une belle exposition, la possibilité de jouer dans des salles de 3.000 personnes. Ça change une vie !»
Paul Séré
L'habitué du club
Il en a vu passer des humoristes au Jamel Comedy Club. Il était là aux premières éditions, est parti, revenu, comme si la famille était difficile à quitter. Lui, c'est le sportif beau gosse mais qui ne se prend pas au sérieux ! Il est toujours ravi de retrouver son public marocain, qu'il connaît bien maintenant. «Partout où je vais, j'essaie de m'adapter au pays dans lequel je suis. Ça permet de ne pas rester sur ses acquis ou de rester orienté sur soi. C'est pour cela que c'est important, l'humour. J'ai écris un sketch spécialement pour le Maroc ! Dès qu'on nous annonce que l'on vient à Marrakech, j'écris quelque chose de nouveau. Je sais que le public revient, c'est pour cela que je n'écris pas la même chose, je propose du nouveau à chaque fois, par respect pour les gens. On est une troupe, on se connaît et on est très différent. On n'aura jamais les mêmes messages sur scène. On travaille pas mal ensemble, on demande l'avis des uns et des autres. Une fois, j'ai préparé un sketch que je n'ai partagé avec personne jusqu'au moment du show ! Je ne le fais pas souvent mais des fois j'ai besoin de le faire, pour créer l'effet de surprise. Mais on est une véritable famille, il y a une super entente, de la cohésion entre nous».
Nick Mukoko
L'Eddie Murphy français
Sorti tout droit d'un stand-up à l'américaine, Nick a la classe et il en joue. Charismatique à souhait, il a un humour charmeur et il commence d'ailleurs son sketch par une fleur «Les Marocaines sont toutes très belles». Le public le lui rendra bien. «On a toujours un peu peur, on se demande si les mêmes vannes passeront à Paris comme à Marrakech. J'appréhendais un peu mais le public était génial ! Au final, c'est d'être carpe diem, sentir la scène et y aller de façon zen. On a vraiment été bien accueilli par le public ! Ça s'est très bien passé l'année dernière. Cette année, c'est encore mieux. En arrivant ici, on essaie d'écrire sur ce que l'on voit, ce qui nous interpelle, fait réfléchir...écrire un point de vue. Je viens ici, je rencontre les gens, vois comment ils parlent, comment ils s'habillent, comment ils sont et quelque chose m'interpelle forcément. C'est sur ça que je vais écrire. J'aime faire ça souvent. Quand j'ai un spectacle déjà écrit, j'essaie de rajouter un plus sur l'endroit où je suis. C'est créer un lien avec les gens quelque part. C'est important». Et ce lien est réciproque puisque Marrakech l'a apprivoisé. Lui qui joue au milieu de 10 autres humoristes à la personnalité bien trempée, se démarque aisément. «On doit faire mieux que soi-même et non pas mieux que l'autre. Il s'agit de se dépasser, d'aller vers le haut et non pas se comparer à l'autre parce qu'on est tous différents». l


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