Les perspectives économiques en Afrique 2011 seront dévoilées demain, mercredi 21 septembre, au siège de la Commission économique pour l'Afrique (CEA) à Addis-Abeba. Ce rapport annuel, devenu une véritable référence pour les économistes de la région dresse - pour la dixième année consécutive - le tableau de l'expansion économique de tout le continent. Selon les premiers éléments dévoilés par la commission, en dépit des «bourrasques attisées en particulier par la flambée des prix alimentaires et des cours du pétrole, sans oublier les bouleversements politiques dans plusieurs pays», cette dernière décennie aura été exceptionnelle, en termes de transformations économiques. Le continent entier fourmille d'activité, avec de nouveaux investissements et de nouvelles infrastructures, des villes aux aéroports, en passant par les raffineries. D'ailleurs, les échanges avec les nouveaux partenaires du continent s'élèvent actuellement à plus de 673 milliards de dollars par an. Cette année, les Perspectives économiques en Afrique analysent l'explosion des relations du continent avec ses «partenaires émergents», qui jouent un rôle clé dans la prise de décision économique, aux côtés des partenaires dits «traditionnels», européens et nord-américains. Par ailleurs, cette étude permet également de déterminer les perspectives économiques de la région. À ce titre, il apparaît que si la Chine occupe le devant de la scène, d'autres pays émergents, pris ensemble, représentent une part plus importante des transactions. En effet, les cinq principaux partenaires émergents du continent africain sont, par ordre d'importance, la Chine, l'Inde, le Brésil, la Corée et la Turquie.