Le salon Eco Tech Expo ouvre ses portes les 16 et 17 mars, à Agadir. Des recommandations pour la COP 22 sont attendues. Face aux défis climatiques, que peuvent faire les régions ? C'est la question à laquelle l'association «Green Atlas» apportera des réponses, lors de la 4e édition du Salon de développement durable et des énergies renouvelables (Eco Tech Expo), qui se tiendra du 16 au 17 mars à la Chambre de commerce, d'industrie et des services de la région Souss-Massa. L'évènement qui sera marqué par la présence de Hakima El Haite, ministre déléguée chargée de l'Environnement mettra l'accent sur le positionnement des régions et des collectivités territoriales dans la politique nationale visant l'atténuation des changements climatiques. Selon l'indice de vulnérabilité (WRI) au changement climatique, le Maroc a occupé la 81e position sur 171 pays en 2015 avec 6,76%. En termes de risques, le Maroc est certes mieux classé par rapport à l'Algérie, qui est répertoriée dans la zone à hauts risques. Toutefois, des pays comme la Tunisie, la Libye ou l'Egypte sont moins exposés aux effets du changement climatique comparativement au royaume situé dans une classe de risques moyens. «Le Salon délivrera des recommandations afin qu'elles soient intégrées dans la feuille de route de la région Souss-Massa», annonce Mohamed Ennaim, président de l'Association Green Atlas. À l'instar des éditions précédentes, le programme scientifique sera marqué par plusieurs interventions, notamment la présentation des axes stratégiques de la COP 22 mais aussi les tendances climatiques observées au Maroc ainsi que les projections à long terme réalisées par la Direction nationale de la météorologie. L'autre point et non des moindres, qui sera exposé lors de cette 4e édition est la présentation des résultats de la Troisième communication nationale (TCN) qui a déjà permis d'élaborer l'inventaire national des gaz à effet de serre ainsi que l'étude de vulnérabilité et les politiques d'adaptation aux impacts du changement climatique, en plus de l'analyse des possibilités d'atténuation des émissions de gaz à effet de serre et l'évaluation des besoins en termes de financement. Le développement des énergies renouvelables figure également parmi les axes qui seront traités lors de cette édition, notamment la transition énergétique du Maroc qui portera la part des énergies renouvelables dans son mix électrique à 52% à l'horizon 2030. Par ailleurs, plusieurs projets pilotes sur le plan de l'innovation et du développement durable seront exposés en marge dudit Salon tandis que des ateliers se focaliseront sur l'adaptation du secteur privé au changement climatique et sur l'amélioration de la performance énergétique des bâtiments.