L'ONCF est disposé à partager son expertise avec les pays africains./DR Plus de 50 milliards de dirhams (MMDH) ont été investis durant les 10 dernières années dans le secteur ferroviaire sur l'ensemble des composantes du réseau, afin d'accompagner la croissance économique du Maroc, a indiqué, mercredi à Rabat, le directeur général de l'Office national des chemins de fer (ONCF), Mohamed Rabie Khlie. Le nombre de passagers a plus que doublé entre 2005 et 2014, en passant de 18 millions à 40 millions de voyageurs, a précisé Khlie, lors de son intervention dans le cadre du premier Congrès africain des transports et de la logistique (CATL2015). En 2014, environ 230.000 véhicules et 36 millions tonnes de marchandises ont été transportés, dixit le patron de l'ONCF. Il a également fait savoir que le Maroc a connu, au cours de la dernière décennie, un développement remarquable dans le domaine des infrastructures, citant notamment le projet Tanger Med et la ligne à grande vitesse Tanger-Casablanca. Ces réalisations ont permis le développement d'une expertise, aussi bien en termes d'ingénierie, de savoir-faire et d'exploitation sur l'ensemble des aspects qui touchent la mission de l'ONCF, a estimé Rabie Khlie. Pour lui, le Maroc peut faire profiter les pays africains de cette expertise et de ce savoir-faire, soit de manière directe ou via l'écosystème développé autour de ferroviaire en termes d'ingénierie, d'entreprises de génie civile, d'industrie et de PME. Il a ainsi affirmé la disposition de l'ONCF à opérer sur certaines lignes au niveau de l'Afrique, mais également à travers l'organisation de cycles de formation et l'apport d'une assistance technique. Dans ce cadre de ce panel, un débat a été mené autour des opportunités de partenariat dont pourraient bénéficier les pays africains et qui permettront de mobiliser des investisseurs et engendrer le développement d'un écosystème logistique performant, à même de créer de l'emploi et renforcer le rôle et l'influence du continent africain sur la scène mondiale.