Houria Esslami est aussi membre du Conseil national des droits de l'Homme./DR La Marocaine Houria Esslami a été élue vendredi, par consensus, à la présidence du Groupe de travail de l'ONU sur les disparitions forcées ou involontaires (GTDFI), à l'issue de sa 107e session tenue à Genève. Selon la MAP, c'est la première fois qu'une femme est désignée à la tête de ce groupe de travail depuis sa création il y a 35 ans. «Mon élection est un hommage que je dédie à toutes les femmes qui ont souffert et souffrent des séquelles de la disparition forcée d'un proche et s'activent pour connaître le sort d'un époux, un frère ou un fils disparu», a-t-elle confié. Houria Esslami, née en 1968 à Oujda, compte à son actif une quinzaine d'années d'expérience dans le domaine des droits de l'Homme. Elle a notamment occupé le poste de directrice exécutive de la Fondation Driss Benzekri pour les droits humains et la démocratie. Elle a été désignée en octobre 2011, membre du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH).