L'Association «Nous jouons pour les arts» (N.J) a organisé du 8 au 11 mai en collaboration avec la Fondation ONA, la 7e édition du Festival Thé-Arts à la Villa des Arts de Rabat, à la Salle Bahnini ainsi qu'au Cont'N'Art Place Bab El Had. Depuis mercredi, Rabat vit au gré des arts. Tantôt à la Villa des arts, tantôt à la salle Bahnini, le Festival Thé-Art continue la traversée de Rabat jusqu'à Bab El Had. Cet événement se déroule en partenariat avec le ministère de la Culture, l'Ambassade de France, l'Institut français de Rabat, le Théâtre National Mohammed V, Inwi, l'Institut Cervantes, l'ISADAC, le Théâtre des amis – Conteur - Cont'N'Art et le Centre des Droits des Gens – Maroc. Thé-Arts, qui se veut un véritable point de rencontre entre les différents arts de la scène, est un festival indépendant dédié à la nouvelle scène internationale. Pour cette édition, le Festival Thé-Arts s'ouvre encore plus au public avec l'intégration de la salle Bahnini et l'espace public du Cont'N'Art à Bab El Had. Ce choix stratégique s'est fait dans le but d'enrichir encore plus la programmation et surtout pour mettre à l'honneur encore une fois les arts de la rue. Ainsi, Thé-Arts mettra à l'affiche durant quatre jours des jeunes professionnels du théâtre, de la musique, des arts de la rue, des arts audiovisuels, mais aussi des expositions et des formations, selon un programme riche et diversifié. C'est ainsi que suivant les sites, le public aura l'occasion de découvrir des concerts de musique, que ce soit du reggae avec Africa United, du Rock-folk-country avec Fat Old Sound, le groupe Basta Paï Paï venu tout droit de France, ou encore l'univers authentique et rêveur de Faissal Azizi et de son groupe K‘lma. Du théâtre encore et toujours avec des pièces comme «Larmes de Khôl», «Tqerqib Ennab» «Dialy» ou «Le gardien». Pour enrichir la programmation, le spectacle de rue sera à l'honneur avec «L'7atta», collectif qui propose un défilé de mode décalé et ingénieux. Un défilé «populaire» uniquement réalisé avec des pièces de seconde main, le but étant de réunir la création, l'imagination et l'«attitude branchée» sans toucher à sa carte bancaire. Un spectacle hétéroclite mêlant théâtre, danse, cirque et performance avec, au cœur, un défilé de mode enthousiaste et original. C'est ainsi que les journées artistiques sont passées et ne se sont pas ressemblées. «Le Festival a pour ambition d'intégrer les spectacles des arts de la scène dans les habitudes et les mœurs des Marocains. Il s'agit donc de partager avec le public marocain une nouvelle vision artistique en lui faisant découvrir les dernières créations de la nouvelle scène marocaine et internationale, une expérience revisitée du mouvement, du son, de l'image et des interactions entre les individus. Il se veut un espace de rencontres et de partage des acquis selon les cultures et les modes de vie de chacun, une célébration de l'amitié entre le Nord et le Sud de la Méditerranée» annoncent les organisateurs de l'évènement. Une initiative à encourager, dans la création et l'authenticité, avec des membres actifs de Dabathéatre, compagnie bien intégrée dans le monde du spectacle, qui fait beaucoup à petit prix et qui se bat contre les méandres des budgets serrés, pour l'amour de la rue et pour que les arts vivants ne meurent pas...