Plus de 70 personnes ont dû suivre récemment des sessions de sensibilisation et d'éducation à la sécurité routière. Ces stages, qui sont obligatoires, sont prévus par le nouveau code de la route, qui a instauré le permis a points. Le but est avant tout pédagogique, puisque par ces formations, le législateur aspire à apprendre aux conducteurs les bons comportements à adopter sur la route. C'est un travail colossal à faire, vus les agissements aussi bien des conducteurs que des piétons. Quant à la durée de ces sessions d'éducation à la sécurité routière, elle est de trois jours consécutifs, à raison de sept heures par jour et pour le prix de 700 DH par personne. Bien évidemment, ces sessions restent à la charge des stagiaires. Sont concernés par ces formations obligatoires, les conducteurs dont la responsabilité dans un accident de la circulation cause involontairement par maladresse ou manquement au respect de la loi, des blessures entraînant une incapacité temporaire de travail de plus de 21 jours. Sont également concernés les conducteurs qui ont perdu plus de deux tiers des points affectés à leur permis. Il est à noter à ce niveau également que le titulaire du permis de conduire, qui perd la totalité de ses points après la période probatoire, ne peut se présenter de nouveau à I'examen pour I'obtention du permis de conduire qu'après avoir suivi une session d'éducation à la sécurité routière.Par ailleurs, le conducteur peut, avant I'expiration de la période probatoire, récupérer quatre (4) points, sans dépasser la limite du capital maximal affecté à son permis, s'il se soumet à une session d'éducation à la sécurité routière. Il s'agit là d'un choix et non d'une obligation. Cela étant, ces premières sessions de formation ont été tenues à l'Institut national de formation dans les métiers du transport routier de Casablanca (INFTR) de lOFPPT), annonçant ainsi le démarrage officiel de ses stages, qui devront être dispensés par des établissements agréés. 26 instituts répartis sur 24 villes, ont été identifiés pour assurer ces sessions d'éducation à la sécurité routière. Leur choix, qui entre dans le cadre d'une convention entre le département du Transport et l'Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail, prend en considération le souci d'assurer une bonne couverture territoriale. Il faut noter à ce niveau que le programme de formation à déjà été mis en place par le département du Transport. Ce dernier a également formé une soixantaine d'animateurs et de gestionnaires pour assurer ces formations. Ces formation porteront sur le code de la route, la réglementation, le permis à points, la sécurité routière, le comportement sur la route, etc.