La sécurité des frontières est un enjeu de taille avec la prolifération des groupes terroristes./DR La conférence de l'initiative maroco-américaine sur «la sécurité des frontières» se tient aujourd'hui à El Jadida. Organisée en collaboration avec le Global Counter Terrorism Forum (Forum mondial pour la lutte contre le terrorisme, GCTF) et le Centre des Nations Unies contre le terrorisme (CCT), la conférence a pour objectif de discuter et d'analyser les lacunes ayant trait au terrorisme et à la sécurité des frontières. La rencontre vise également à offrir aux responsables gouvernementaux, aux représentants d'organisations internationales et à d'autres experts l'occasion d'échanger des idées et de construire des réseaux professionnels durables. Nombreuses sont les thématiques qui figurent au programme de cette manifestation. Il y a notamment les «lacunes en capacités et les besoins des systèmes nationaux de sécurité et de gestion des frontières», «les méthodes pour interdire les mouvements de terroristes et de criminels transnationaux, organisés à travers les frontières poreuses, tout en appliquant la législation nationale en harmonie avec les conventions internationales et le respect de la souveraineté». «Le renforcement de la coopération transfrontalière et l'échange d'informations entre les communautés locales, les Etats voisins et dans les régions associées», ainsi que «les méthodes pour accroître les normes de surveillance des frontières et les meilleures pratiques développées, afin de diminuer le mouvement incontrôlé de personnes non autorisées» figurent aussi parmi les sujets qui seront traités lors de cette importante rencontre internationale. Le programme comporte aussi une série d'ateliers centrés, notamment, sur les régions du Sahel et de la corne de l'Afrique. Pour rappel, la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme (CTED), l'UNCCT et le gouvernement marocain avaient co-organisé, en 2013 à Rabat, une conférence sur la coopération en matière de contrôle des frontières dans le Sahel et le Maghreb et ce, pour soutenir la coopération nationale en matière de sécurisation des frontières poreuses.