Les deux-roues viennent d'entrer dans une nouvelle phase de leur structuration avec, d'une part, la mise en place d'un cadre légal, et d'autre part la signature de divers partenariats entre les principaux acteurs du domaine. Ceci dit, le secteur reste méconnu et doit faire face à sa non-prise en compte dans la construction des infrastructures routières ainsi qu'au faible taux d'homologation de véhicules du type deux-roues. Près de 1,2 million d'unités en circulation, soit au moins 25% des 4 millions du parc roulant au Maroc. C'est ce que représente les deux-roues: motos, scooters et cyclomoteurs. Mieux, ces poids plumes de l'automobile enregistrent chaque année une arrivée de 200 nouvelles unités. Des chiffres qui confirment la forte présence d'un segment encore peu connu dans le paysage des transports marocains. «Le manque de connaissance de l'importance des véhicules à deux roues se traduit par la quasi-inexistence d'infrastructures dédiées à leur usage», déplore Youssef Alaoui, directeur adjoint de l'Association des importateurs des motocycles (AIM). En effet, où rouler et où stationner sont des questions auxquelles le motocycliste ne trouve pas beaucoup de réponses, chaque fois qu'il s'engage sur les routes du pays.