L'état de l'environnement à Tanger en 2014 est jugé «précaire»./DR L'OPEMH tire la sonnette d'alarme. Selon l'observatoire chargé de la protection de l'environnement, l'état dans lequel s'est trouvée la ville de Tanger, durant 2014, est précaire. L'état de l'environnement à Tanger en 2014 est jugé «précaire». C'est ce qu'a indiqué le président de l'Observatoire de la protection de l'environnement et des monuments historiques de Tanger (OPEMH), Rabie El Khamlichi, lors d'une conférence organisée vendredi soir, dans la capitale du nord. Une situation due principalement au «manque de la réalisation du progrès attendu en matière de la gouvernance environnementale», a précisé le responsable. En 2014, les forêts tangéroises ont enregistré 28 cas d'incendie pour 121 hectares ravagés. Les causes sont principalement criminelles, visant soit à prendre possession de ces terres pour y édifier des constructions ou à cultiver ces espaces, souligne l'OPEMH. L'observatoire recommande, également, le renforcement du contrôle pour empêcher l'empiètement sur les forêts, en général, et l'achèvement de leur délimitation. Pour ce qui est des espaces verts, malgré une augmentation de 10,74%, le taux par personne au titre de l'année 2014, estimé à 3,5 m2, reste largement inférieur au taux minimum international requis, soit 10 m2/personne dans les villes. Propreté insuffisante L'observatoire relève aussi que 2014 a connu, à l'instar de l'année précédente, une insuffisance dans la collecte des déchets ménagers, dans la mesure où plusieurs quartiers et rues de Tanger n'ont pas été desservis de collecteurs. L'absence de centres de transformation programmés, le manque des containers réservés aux ordures, le retard de ramassage et le manque d'un nettoyage régulier de quelques lieux où sont déposés les containers, sont notamment évoqués.