Dans une récente publication, le ministère de l'Economie et des finances a livré une radioscopie de l'économie nationale depuis 2000. Une multitude de points forts, mais également beaucoup de «fragilités structurelles qui risquent de constituer une entrave à l'avènement d'une croissance pérenne et inclusive à moyen et long termes» y sont mentionnées. La tertiarisation du tissu productif marocain, entamée il y a plus d'une décennie, se confirme et devrait se poursuivre sur les moyen et long termes, sous-tendant une amélioration relative du pouvoir d'achat moyen du citoyen. Dans un document analysant les données macroéconomiques du Maroc depuis 2000, le ministère de l'Economie et des finances revient sur les tendances lourdes de la structure économique nationale, notamment cette tendance structurelle de renforcement des services dans la composition de notre PIB. Ainsi, si la consommation finale, principalement des ménages, s'est érigée en principal moteur de la croissance économique débouchant sur des statistiques de croissance relativement acceptables, notre économie reste lestée, comme le rappelle la Direction des études et prévisions financières (DEPF) par des faiblesses notables freinant son développement. Retrouvez l'intégralité de cet article dans l'édition du lundi 01 juin, disponible en kiosques, ou en version e-Paper