L'impact des flux d'IDE que reçoit le Maroc sur l'amélioration de la qualité de vie des populations est peu significatif. Selon la BAD, qui vient de publier une étude sur le rapport entre les investissements étrangers et le développement humain dans les pays d'Afrique du Nord, les IDE sont concentrés sur des secteurs peu profitables aux populations vulnérables. Le Maroc est une destination très attractive au niveau régional en matière d'IDE. C'est ce que confirme la tendance dans laquelle s'inscrit l'entrée des flux d'IDE vers le pays et ceci depuis plus d'une dizaine d'années. Il s'agit d'une réelle opportunité pour le royaume dont la croissance économique tire pleinement profit des revenus générés par cette niche. Il reste toutefois que l'impact de ces flux d'IDE sur le vécu quotidien des populations reste encore peu significatif. C'est ce que relève une étude que vient de rendre publique la Banque africaine de développement (BAD) relative à l'impact des IDE sur les populations des régions d'Afrique du Nord. Au centre de la problématique de l'étude, l'on retrouve une question : «L'investissement direct étranger améliore-t-il le bien-être des populations d'Afrique du Nord ?» Retrouvez l'intégralité de cet article dans l'édition du mercredi 6 mai, disponible en kiosques, ou en version e-Paper