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IDE : L’Afrique du Nord attractive, mais...
Publié dans Finances news le 24 - 01 - 2008

* En 2006, les IDE ont atteint 260 milliards de dollars en Asie, 84 milliards en Amérique Latine, alors que l’Afrique n’a reçu que 35 milliards.
* Principaux facteurs handicapants : faible qualification du capital humain, forte présence de l’informel et du spéculatif, faible pénétration technologique.
L’Afrique du Nord est une région en pleine émergence. Elle connaît une phase de transition marquée par un fort intérêt des investisseurs étrangers et une mobilité des capitaux. Vu sa position géographique, la région est appelée à jouer des rôles de premier plan en matière d’investissements étrangers directs (IDE) et de délocalisation.
En effet, les IDE ont connu une croissance record. Ils sont passés de 458 milliards de dollars, en moyenne annuelle, sur la période 2000-2004 à près de 740 milliards pour les années 2005 et 2006.
A cet égard, le bureau pour l'Afrique du Nord de la Commission Economique pour l'Afrique a organisé une réunion d'experts, dédiée à «La mobilité des capitaux en Afrique du Nord». Cette réunion qui a regroupé des experts issus des pays de la région, d'organisations régionales et internationales ainsi que d'ONG concernées a été présidée par Ahmed Lahlimi, Haut Commissaire au Plan.
Lahlimi a mis en exergue le déphasage qui existe entre pays développés et ceux en développement en matière d’affectation des IDE.
«Cette dynamique des IDE a profité beaucoup plus aux pays développés qu’aux pays en développement. Pour les pays développés, les entrées d’IDE sont passées de près de 460 milliards de dollars, en moyenne, durant la période 2001-2004 à 860 milliards de dollars en 2006 et de 210 à 380 milliards de dollars seulement pour les pays en développement», a souligné Lahlimi
«Toutefois, regrette le Haut Commissaire au Plan, le dynamisme que connaît la région ne se traduit pas nécessairement en attractivité des investissements».
En comparaison, les pays de l’Asie ont attiré la quasi-totalité de l’accroissement des capitaux étrangers. Quant à l’Afrique, bien qu’en amélioration en terme d’IDE reçus, elle en reste le parent pauvre. En 2006, les IDE ont atteint 260 milliards de dollars en Asie, 84 milliards de dollars en Amérique Latine, alors que l’Afrique n’a reçu que 35 milliards. «Encore faut-il constater que les nouveaux flux de capitaux ont tendance à se diriger vers les pays qui en ont largement bénéficié dans le passé, entraînant ainsi ces pays dans une dynamique entretenue», a rapporté Lahlimi.
Malgré ces inégalités, l’Afrique du Nord reste la région la plus attractive du continent. D’une année à l’autre, les IDE connaissent une évolution sensible passant de 3,5 milliards de dollars en 2000 à près de 23,3 milliards de dollars en 2006. L’énergie, les télécoms, l’immobilier et le tourisme sont les secteurs les plus investis.
«Malgré le dynamisme enregistré par notre région, les flux de capitaux qu’elle attire restent en deçà des niveaux atteints dans d’autres zones. Ils représentent à peine l’équivalent de 0,1% de son PIB contre, par exemple, 4,5% pour les pays de l’Europe Centrale et Orientale», a affirmé Lahlimi. Il a par ailleurs souligné que «la région de l’Afrique du Nord dispose actuellement de ressources financières importantes mais qui ne s’accompagnent pas, pour autant, par un développement conséquent des capacités productives, comme en témoigne la mobilité intra-régionale restreinte des capitaux, qui ne dépassent pas 6% de l’ensemble des IDE qu’elle reçoit».
Les réformes structurelles adoptées par certains pays de l’Afrique du Nord expliquent en partie l’attractivité des IDE. Le cas du Maroc, de la Tunisie et de l’Egypte en est la preuve.
Entre 2000 et 2006, le Maroc a pu générer plus de 23 milliards de dollars d’IDE contre 5 milliards par an seulement durant la décennie quatre-vingt dix. «Ces investissements, largement confortés par le processus de privatisation, et qui ont concerné particulièrement les infrastructures économiques et les technologies de l’information, ont amélioré, à leur tour, la capacité attractive du pays», a précisé Lahlimi
Le Haut Commissaire au Plan a mis en exergue le rôle du capital humain dans l’attractivité des IDE. Le manque à gagner pour l’économie marocaine est important à cause de la faible qualification des ressources humaines spécialisés dans des métiers traditionnels à faible valeur ajoutée.
L’autre handicap de taille soulevé concerne la faible pénétration technologique chez les sociétés nord-africaines. A côté, il existe des économies d’échelle peu exploitées, une technologie inadaptée et une capacité d’innovation limitée. Sans oublier bien entendu une forte présence du secteur informel et des secteurs spéculatifs.


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