61 milliards de dollars: tel est le cumul des engagements du groupe de la Banque mondiale en 2014. Ce niveau d'engagement est en forte hausse par rapport à 2013. Retour sur le détail des opérations par instrument de financement. L'institution financière internationale prouve bien le caractère stratégique du continent. 61 milliards de dollars: tel est le montant que devrait atteindre le cumul des interventions de la Banque mondiale dans le continent pour l'année en cours. Ce montant est en hausse par rapport aux 52,6 milliards de dollars engagés au cours de l'exercice 2013, dans un contexte marqué par la transition vers un nouveau modèle opérationnel. BIRD/IDA poursuit ses appuis Le financement des infrastructures par le Groupe de la Banque mondiale est estimé à près de 24 milliards de dollars durant l'exercice 2014, soit près de 40% du total de ses engagements. En particulier, l'appui de la BIRD/IDA pour les infrastructures a progressé pour atteindre 19,4 milliards de dollars, soit 47% du total de ses engagements durant le même exercice. Au cours du dernier exercice, les engagements de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) – qui apporte des financements, fournit des produits de gestion des risques et d'autres services financiers aux pays – ont atteint 18,6 milliards de dollars contre 15,2 milliards de dollars lors de l'exercice 2013. Les engagements de l'Association internationale de développement (IDA), ainsi que le Fonds de la Banque mondiale pour les plus pauvres qui accorde des crédits assortis d'un faible taux d'intérêt et des dons à 79 des pays les plus pauvres de la planète, ont augmenté pour atteindre un niveau record de 22,2 milliards de dollars durant l'exercice 2014, alors qu'ils se situaient à 16,3 milliards de dollars pendant l'exercice précédent. L'exercice 2014 représentait la troisième année de mise en œuvre depuis la reconstitution des ressources d'IDA-16, et toutes les ressources non engagées d'IDA-16 l'ont été au cours de cet exercice budgétaire. Les prêts combinés de la BIRD/IDA durant l'exercice 2014 sont de 65% supérieurs aux niveaux d'avant la crise, les engagements atteignant 16 milliards de plus que ceux de l'exercice 2007. L'IFC remet la main à la poche Principale institution internationale de développement axée exclusivement sur le secteur privé, l'IFC a continué à apporter un appui solide aux entreprises africaines. Selon les données de la Banque mondiale, les investissements de l'IFC ont dépassé la barre des 22 milliards de dollars si l'on inclut les fonds mobilisés auprès d'autres investisseurs. Ce montant couvre plus de 17 milliards de dollars d'engagements pour son propre compte. Il comprend également plus de 5 milliards de dollars mobilisés auprès d'autres investisseurs. Ces investissements ont permis de financer près de 600 projets à travers le monde. L'IFC a maintenu son orientation stratégique en faveur des pays et régions les plus pauvres. Ses investissements en faveur du développement du secteur privé dans les pays admis à bénéficier du concours de l'IDA ont atteint un niveau sans précédent - plus de 8 milliards de dollars en incluant les ressources mobilisées auprès d'autres investisseurs. Près de la moitié des projets de l'IFC concernent ces pays. Le financement par l'IFC des entreprises dans les zones fragiles et touchées par un conflit a atteint un montant record de près de 950 millions de dollars, y compris les fonds mobilisés auprès d'autres investisseurs. L'exercice 2014 s'est également avéré être une année faste en matière de services-conseil pour l'IFC, qui a réalisé près de deux tiers de ses opérations dans les pays IDA, dont près de 20% dans les zones fragiles et touchées par un conflit, et a atteint un niveau historique d'efficacité sur le plan du développement et de la satisfaction des clients. MIGA maintient le rythme L'Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), l'institution du Groupe de la Banque mondiale spécialisée dans l'assurance contre les risques politiques, a émis des garanties pour un montant record de 3,2 milliards de dollars durant cet exercice, poursuivant ainsi une tendance amorcée de forte croissance. Le soutien de la MIGA aide à mobiliser les investissements directs étrangers dans les pays en développement. Les engagements en Afrique subsaharienne -grande priorité de la Banque - ont atteint un niveau record de 15,1 milliards de dollars durant l'exercice 2014 contre14,7 milliards de dollars lors de l'exercice précédent. Durant l'exercice 2014, les engagements de la banque en Afrique comprenaient 10,2 milliards de dollars de l'IDA et 420 millions de la BIRD, plus de 4 milliards de dollars de l'IFC et 516 millions de garanties de la MIGA en faveur de projets dans la région.