Le gouvernement de Rajoy a adressé une mise en garde au parti nationaliste catalan au pouvoir, l'accusant de vouloir semer le trouble dans les eaux maroco-espagnoles. Le Maroc est, malgré lui, au cœur d'une querelle hispano-espagnole. Invité à un débat politique organisé à Barcelone, le ministre de l'Intérieur, Fernando Diaz, a accusé des responsables catalans d'«embrouiller les relations maroco-espagnoles». Lors de cette rencontre, portant sur le thème de la sécurité, le ministre conservateur s'en est pris au parti au pouvoir catalan, Convergencia Democratica Catalunya (CDC), l'accusant de «se mêler» des relations bilatérales avec Rabat. «Les relations entre le Maroc et l'Espagne sont magnifiques et nous n'avons pas besoin d'intermédiaire», a lancé le ministre espagnol. La réplique du responsable ibérique fait suite à des accusations formulées par le président de la fondation «Nous Catalans», proche du parti au pouvoir, sur les manœuvres de Madrid pour placer un islamiste radical, peu apprécié par Rabat, comme porte-parole de la commission islamique en Espagne. Retrouvez l'intégralité de cet article dans l'édition du jeudi 30 mars, disponible en kiosques ou en version e-Paper