Décidément, les grèves se succèdent et se ressemblent. Après celle du 29 octobre dernier, le corps enseignant revient à la charge et compte à nouveau déserter les classes. Prévu pour le 10 décembre prochain, un sit-in est initié par l'Organisation démocratique du travail, (ODT), la Fédération démocratique des enseignants et l'Organisation nationale des enseignants. Ces trois syndicats invitent l'ensemble des fonctionnaires de l'Education nationale à prendre part à cette grève. Pour ces centrales syndicales, «la grève a pour objet la défense de plusieurs revendications élémentaires, que le ministère de l'Education nationale ne s'est toujours pas décidé à satisfaire». Le droit à la grève figure en tête de liste des revendications. Les syndicats estiment que ce droit inscrit dans la Constitution est toujours menacé, tout en exigeant qu'il n'y ait pas de retenues sur les salaires. Revendications, encore et toujours Autre requête. La suppression de la nouvelle grille de notation et d'appréciation des enseignants, dont «les critères sont difficiles à appliquer par manque d'objectivité», souligne-t-on auprès des trois syndicats. Les centrales syndicales demandent également l'établissement d'une base équivalente à quinze années fixes d'ancienneté pour pouvoir bénéficier du passage d'une échelle à l'autre.