L'indice de la place financière de Casablanca renoue avec la baisse. Il s'agit là d'un mouvement essentiellement alimenté par une prise de bénéfice sur des valeurs telles que BCP, IAM, Lafarge et Samir. Après quatre mois positifs, l'indice de la place financière de Casablanca renoue avec la baisse et clôture l'avant-dernier mois de l'année 2014 sur une contre-performance de -3,64% et repasse sous la barre des 10.000 points à 9.975,71 points. «Pour ce mois, le Masi a suivi un trend baissier quasi-uniforme sur l'ensemble du mois, d'où l'absence de phases majeures», soulignent les analystes d'Upline Group. À cet effet, ils notent que ce mouvement a été essentiellement alimenté par une prise de bénéfice sur des valeurs telles que BCP, IAM, Lafarge et Samir et, une poursuite de tendance baissière sur Addoha et Managem. Plus de 60% des valeurs en baisse Reflétant l'orientation de l'indice, la liste des valeurs affichant une orientation positive au titre du mois de novembre se réduit pour s'établir à 29 valeurs (contre 47 valeurs un mois plus tôt). Maghreb Oxygène occupe la première position avec une variation positive de 14,5% à 180,95 DH. «Cette situation est due vraisemblablement à l'annonce de l'évolution de son résultat net au titre de l'exercice 2014, selon la note d'information relative à l'émission de billets de trésorerie», expliquent les experts d'Upline Group. De leur côté, Oulmès et Agma Lahlou Tazi affichent des performances mensuelles respectives de +6% à 874,5 DH et de +5,1% à 2 714 DH. A contrario, la plus forte contre-performance revient au titre Samir avec -22,1% à 335 DH, «sous l'effet de la spéculation sur la valorisation des stocks suite à la poursuite de la dépréciation du cours de pétrole», confient les mêmes experts. Pour sa part, le cours de Snep se déleste de 15,2% à 222 DH. Enfin, Addoha se replie de 12,7% à 42,8 DH. De même, 81% des indices sectoriels virent au rouge, pâtissant de la méforme du Masi. Ainsi, le secteur de la «Sylviculture & Papiers» se défait de 11,1% en raison de la variation de l'unique valeur qui le compose, Med Paper. Non loin derrière, le secteur «Pétrole & Gaz» marque une dégradation de 10,82%. Selon les analystes, cette évolution intègre le recul de 22,1% du cours de Samir et la stagnation du cours d'Afriquia Gaz (1.860 DH). De son côté, le secteur «Immobilier» s'effiloche de 7,72%. Ceci recouvre une baisse des cours d'Addoha (-12,7% à 42,8 DH) et d'Alliances (-1,4% à 360 DH). En revanche, le secteur des «Services aux collectivités locales» s'apprécie de 3%, sous l'effet de la performance de Lydec (+3% à 412 DH). S'agissant des secteurs «Boissons» et «Electricité», ils se sont bonifiés, respectivement, de 0,80% et 0,67%. La capitalisation repasse en dessous des 500 MMDH C'est ainsi qu'au titre du mois de novembre, l'évolution de l'indice (-3,64%) a été principalement plombée par le repli des cours de BCP, Addoha et Attijariwafa bank, qui ont contribué à la baisse du Masi à hauteur de 192,57 points. Si ces valeurs n'avaient pas été prises en compte, l'indice aurait affiché un retrait limité à 1,77%. Néanmoins, certaines valeurs ont atténué la contreperformance de l'indice. Il s'agit de Wafa Assurance, BMCE bank et Centrale Laitière, avec des contributions positives respectives de 3,49 points, 3,11 points et 2,04 points. De son côté, la volumétrie globale de la place casablancaise a grimpé durant le mois de novembre de 84,7% pour s'établir à 4,7 MMDH. Cette variation est due à la progression du volume enregistré au marché de blocs en raison de la cession par SNI de 21,75% de sa participation dans le capital de Centrale Laitière au groupe Gervais-Danone, pour un montant de 3,1 MMDH, et ce, toujours dans le cadre de la stratégie de SNI de se désengager de ses filiales matures. En revanche, sur le marché central, le volume s'est déprécié de 46,5% pour se fixer à 1,3 MMDH. Pour sa part, la capitalisation boursière s'est étiolée de 3,17% à 493,9 MMDH au titre du mois dernier. Elle repasse ainsi sous la barre des 500 MMDH.