Reporters sans frontières (RSF) a publié, jeudi 12 février, son classement annuel de la liberté de la presse dans le monde. Les régimes totalitaires continuent, sans surprise, d'occuper le bas du tableau, pendant que plusieurs tendances inquiétantes se confirment dans les démocraties. Le Maroc après 3 années à la 136e place, a réussi à grignoter quelques points. Le royaume se positionne ainsi à la 130e place avec une progression de 6 places pour un score global de 39,19. Cette progression du Maroc, Reporters sans frontières l'impute notamment à la réforme du Code de la presse et de l'édition du ministre, Mustapha El Khalfi. Le ministre de la Communication a, en effet, présenté en octobre 2014, trois projets de loi, portant sur «la Presse et l'édition», le «Statut du journaliste professionnel» et le «Conseil national de la presse». Ces textes présentent une certaine avancée, notamment en ce qui concerne l'abandon des peines de prison pour les infractions de presse. Toutefois, RSF souligne que plusieurs amendements sont nécessaires afin de respecter les standards internationaux en matière de liberté d'information.