Un mois après avoir accueilli le festival Mawazine Rythmes du monde, la ville de Rabat s'apprête à abriter une autre manifestation artistique. Il s'agit du Festival international du cinéma d'auteur. Prévue du 24 juin au 2 juillet, cette nouvelle édition s'annonce riche en activités. Elle comprend en effet une compétition officielle mettant en lice 18 longs métrages issus de différents horizons. Ces films vont concourir pour plusieurs prix dont Le Grand Prix Hassan II du meilleur film, le Prix Youssef Chahine du meilleur film arabe, le prix Doghmi de la meilleure interprétation... Quant au jury, il sera présidé par le cinéaste tunisien Ridha Béhi. «Plusieurs endroits de la capitale abriteront les activités de cette édition, notamment la salle de cinéma La Renaissance, l'objectif étant de faire revivre cette salle emblématique», nous explique le directeur du festival Mohamed Bakrim. Outre La Renaissance, les activités de cette manifestation cinématographique créée en 1994 auront lieu au Théâtre Mohammed V, à la Salle 7e Art, à la Bibliothèque nationale et à l'Institut Français de la ville. Programmation En plus de la projection des 18 longs métrages sélectionnés pour la compétition officielle (Les ailes de l'amour (Maroc), Hawi (Egypte), Matar Ayloul (Syrie), Le nom des gens (France)...), le programme propose aux cinéphiles des ateliers de formation ainsi que des leçons de cinéma. C'est ainsi que les amoureux du 7e art auront rendez-vous dimanche 26 juin avec des ateliers dédiés à l'écriture de scénario, à la direction d'acteurs et coaching ainsi qu'à l'initiation à l'analyse filmique. Ces ateliers seront animés respectivement par Jean-Pierre Ronssin, Gladys Marciano, Chad Chenouga et Michel Serceau. Par ailleurs, des hommages seront rendus à deux grandes comédiennes, arabes en l'occurrence, la Marocaine Touria Jabrane et l'Egyptienne Leila Iloui. Plusieurs films de ces actrices plébiscitées par le public arabe seront ainsi projetés. Il s'agit de «La beauté éparpillée» de Lahcen Zinoun, «Zeft» de Tayeb Seddiki, «Argana» de Hassan Benjelloun, «Titre provisoire» de Mustapha Derkaoui et «Bahib Cima» d'Oussama Faouzi. Enfin, la programmation de ce festival comprend également des projections de courts métrages et de documentaires, une rétrospective de la célèbre revue «Les Cahiers du cinéma» (projection de films de Godard, Chabrol...) et un hommage au cinéma syrien.