Le long métrage "Zohra" du réalisateur britannique Barney Platts-Mills a été projeté, jeudi à Rabat, dans le cadre de la compétition officielle du 17ème festival international du cinéma d'auteur. Le film (74 min, 2010), une production entre le Royaume Uni et le Maroc, inspiré d'une histoire vraie, retrace la vie d'une jeune fille "Zohra" (14 ans), vivant à la campagne dans le Nord du Maroc qui rencontre un jeune homme (19 ans) qui immigré clandestinement en Espagne, par le biais d'une patera, en quête d'une vie meilleure. Les deux adolescents rêvent de se marier et vivre librement leur amour. Le jeune homme essaye de la persuader de venir avec lui, mais, elle refuse de rejeter son père de cette façon, bien qu'elle n'aime pas l'idée d'épouser l'homme plus vieux, à qui elle a été fiancée. Vendredi, avant dernier jour du festival sera consacré à la projection de "Les sept cours" du réalisateur turc Semir Aslanyurek, "Le voleur de lumière" du réalisateur kirghize Aktan Arym Kubat, le long métrage libanais "Que la pluie Vienne" de Bahij Hijeij et le film marocain "Les ailes de l'Amour" de Abdelah Laraki. Dans la séquence Cinéma et immigration, le film marocain "Tu te souviens de Adil" de Mohamed Zinedine sera également projeté vendredi. En marge de la compétition officielle, une rétrospective "50 ans Cahier du Cinéma" est programmée à travers la projection de cinq films à savoir "Cet obscur objet du désir" de Luis Bunel, "Le Beau Serge" de Claude Chabrol, "les glaneurs et la glaneuse" de Agnès Varda, "Pierrot, le fou" de Jean-Luc Godard, "Irma Vep" de Olivier Assayas. Présidé par le cinéaste tunisien Ridha Béhi, le jury comprend notamment la scénariste Danielle Suissa (Canada), le compositeur de musique de film Jurjé Arriagada (Chili), le scénariste Abbas Bakhtiari (Iran) et la comédienne Libliba (Egypte) qui devront donner leur verdict le samedi au théâtre national Mohammed V.