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fatym layachi : Une actrice plurielle
Publié dans Les ECO le 11 - 05 - 2014


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Son nom ne passe plus inaperçu, son visage non plus puisqu'elle est devenue une des actrices les plus actives et présentes dans le paysage audiovisuel marocain. Jonglant avec talent entre les mots et les images, elle écrit, invente, crée et joue en écoutant son instinct et son amour pour l'art en général. Rencontre avec Fatym Layachi, actrice libre, créatrice de spectacle passionnée et artiste engagée.
Tout le monde se souvient de son rôle dans «Marock», de Leila Marrakchi, où elle incarne Sofia, une fille de la haute bourgeoise casablancaise qui perd son insouciance quand ses parents font faillite et qu'elle se voit obligée d'épouser un homme riche pour sauver les apparences, après le baccalauréat. Cependant, il est nécessaire de rappeler que l'actrice a commencé des années plus tôt dans «Une histoire d'amour» de Hakim Noury à tout juste 17 ans, aux côtés de Younès Megri. «J'ai appris le cinéma grâce à la famille Noury, j'étais lycéenne et je ne connaissais rien au cinéma», se souvient avec nostalgie l'actrice. Pourtant, cette aventure va être révélatrice pour Fatym Layachi. C'est à partir de ce moment-là qu'elle décide de faire des études de cinéma et de théâtre après un bac littéraire. «J'ai entamé des études de lettres et une formation au cours Florent à Paris, et je suis revenue au théâtre que j'ai étudié également avec un mémoire de fin d'études sur le Rock et la littérature», confie l'actrice qui a beaucoup voyagé dans le monde entre-temps pour mûrir. C'est ainsi qu'elle se retrouve à découvrir l'Europe centrale et la culture slave en passant quelques mois à Bratislava, puis elle travaille dans une ONG à Jérusalem pendant une année. Après cette introspection, elle décide de rentrer au Maroc par hasard, après un bref passage aux Abattoirs de Casablanca, un weekend.
«Je ne savais pas qu'il y avait autant de belles activités culturelles aux Abattoirs, c'était la première fois que je voyais cela. J'ai vécu une journée mémorable ponctuée de concerts et de pièces de théâtre. Une vérité qui m'a tout de suite interpellé, et dont j'ai voulu faire partie. J'ai décidé de rentrer au Maroc». Elle fait alors la rencontre de Jaouad Essounani et de sa troupe Dabateatr avec qui elle travaille longuement en réalisant une lecture des quatrains de Omar Khayyam qu'elle a traduit en darija, avant de jouer, en 2010, dans la pièce «Confidences», écrite et mise en scène par Jaouad Essounani lui-même. Le cinéma arrive ensuite et la rattrape puisqu'elle tourne dans «Un film» de Mohamed Achaour où elle partage l'affiche avec Fehd Benchemsi qu'elle avoue avoir joué «avec les tripes». S'enchaînent ainsi de belles aventures avec Narjiss Nejjar pour «L'Amante du Rif», «Femmes écrites» de Lahcen Zinoun, le téléfilm «Marhba» de Zakia Tahiri et «Machi Lkhatri» de Mohamed Achaour. D'aventures en aventures, Fatym Layachi, dotée d'un caractère bien trempé et d'une envie de réaliser ses rêves, crée la polémique à cause d'une couverture ou d'une photo dans une décharge municipale, et n'hésite pas à provoquer pour défendre ce qu'elle croit juste. Faisant partie des initiateurs du «Manifeste pour une culture libre», elle défend une culture sans censure. LA culture, en somme. Chroniqueuse pour Tel Quel, cette amoureuse des mots met en scène l'humoriste Youssef Ksyier dans son spectacle «Biodégradable» et se lance dans la mise en scène au théâtre avec «Je dis non», une création autour de la révolte intitulée qui a été jouée pour la première fois en décembre 2012 à Casablanca puis à Paris par la suite. Une révélation pour l'artiste. «Ma réalité, mon quotidien depuis «Je dis non», c'est de raconter des histoires, de fabriquer des spectacles». Une réalité qui lui colle à la peau puisqu'elle signe une épopée musicale autour de l'Andalousie et d'un Maroc pluriel avec «Rallumer les étoiles – Kane ya makan», sans oublier le cinéma avec un film sorti dernièrement dans les salles, «Zineb, rose d'Aghmat», réalisé par Farida Bourquia. L'actrice replonge dans l'histoire en interprétant le rôle de la reine de Marrakech. Entre nostalgie du passé, projets fructueux du présent et belles perspectives d'avenir, Fatym Layachi trace son chemin avec son cœur car «le cœur a ses raisons que la raison n'a pas»...Et c'est tant mieux. ...Lire la suite


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