Le couscous national s'exporte bien. Pour asseoir leur position de leader sur le marché, Dari Couspate a inauguré sa deuxième unité de production à Salé. Dari 2, puisque tel est son nom, possède tous les attributs d'une usine high-tech. Et pour cause, la chaîne de production de Dari 2 est entièrement automatisée. On est loin des clichés sur le travail à la chaîne. Pour Hassan Khalil, directeur adjoint du groupe Dari Couspate, «l'élément humain est très important. Son intervention consiste à approvisionner la chaîne et surtout à procéder à des contrôles qualité». Outre le prélèvement aléatoire d'échantillons, une «tour de contrôle» permet de suivre en temps réel différents paramètres, tels que la température, l'humidité et la productivité, et ce, grâce au système HACCP, qui permet d'optimiser la sécurité alimentaire des denrées produites. Un investissement de 60 millions de DH Mais la qualité a un coût. Cette deuxième unité a nécessité un investissement global de 60 millions de DH, dont 50 % proviennent de fonds propres du groupe. Grâce à Dari 2, la capacité globale de production passe de 30 000 à 50 000 tonnes par an. Chiffre intéressant, 22 % de cette production est destinée à l'export. Une stratégie axée sur une grande exigence permet au groupe d'assurer une présence sur les cinq continents. Cette renommée à l'international a été consolidée par la certification de l'ensemble des départements du groupe à la norme Iso 9001-v2000. Un second processus de certification Iso 22000-v 2005 est en cours, toujours dans le cadre de la sécurité alimentaire. C'est un élément auquel Mohammed Khalil, PDG du groupe tient particulièrement, à l'intérieur comme à l'extérieur des frontières : «La qualité de nos produits destinés au marché local est exactement la même que celle de nos produits exportés».