Après avoir clôturé l'exercice 2013 sur une baisse, le Masi n'arrive toujours pas à décoller. C'est en partie l'analyse d'Upline Group de l'indice phare de la place casablancaise pour le mois de janvier dernier. «Evoluant en dents de scie, l'indice de toutes les valeurs affiche une quasi-stagnation (+0,08%) pour s'établir à 9.121,28 points», notent les analystes d'Upline. L'analyse de l'évolution du Masi au cours du mois dernier permet de faire ressortir 3 phases distinctes. Durant la première semaine du mois de janvier dernier, le baromètre de la place casablancaise affiche une croissance de +1,7% pour clôturer sur le plus haut du mois à 9.271,02 points. Cette performance a été principalement imputable à Maroc Telecom (0,4 point de pourcentage), Lafarge Ciments (0,4 point de pourcentage), Addoha (0,3 point de pourcentage) et Holcim (0,3 point de pourcentage). La 2e phase concerne la période allant du 8 au 10 janvier et au cours de laquelle le Masi a reculé de -2,1% à 9.079,1 points, soit le plus bas niveau du mois de janvier, «pâtissant de la méforme de Lafarge Ciments (-0,6 pt de %), IAM (-0,4 pt de %) et AWB (-0,2 pt de %). La troisième phase est relative à la période allant du 11 au 31 janvier 2014, au titre de laquelle l'indice évolue en dents de scie (+0,5%) pour clôturer le mois à 9.121,28 points. Cette configuration intègre un impact positif de Lafarge Ciments (+0,2 pt de %) et IAM (+0,2 pt de %), combiné au retrait d'Addoha (-0,2 pt de %). En termes de perspectives, «nous anticipons une orientation en direction des 9.330 points sur le mois de février. Toutefois, cette orientation haussière devrait être ponctuée par une phase de prise de bénéfice au test de la résistance des 9.280 points», prévoient les analystes. Par ailleurs, dans ce contexte de dépréciation des marchés émergents, le Masi parvient tout de même à se maintenir au-delà des 9.100 points, avec une quasi-stagnation à +0,08%. Ainsi, le marché marocain cote 16,3x ses bénéfices 2012 et demeure en dessous de la moyenne de notre échantillon de pays (19,8x). De son côté, le P/B de la place casablancaise s'élève à 2,3x, contre une moyenne de 1,7x pour le même échantillon. «Par ailleurs, notre classement des marchés selon leur rendement en dividendes fait ressortir le Maroc en 3e rang, derrière la République tchèque et la Pologne. En effet, la place marocaine offre un D/Y de 4,3%, contre une moyenne de 3,4%», relève Upline. Snep revient sur le devant de la scène Au terme du premier mois de l'année 2014, 39 valeurs ont enregistré des variations positives. En tête de podium, Snep arrive avec une performance de 30,3% à 216,25 DH, suite vraisemblablement à la décision d'instaurer des mesures antidumping pour une durée de 5 ans sur les importations du PVC originaire des Etats-Unis. En 2e position, la société de réalisations mécaniques, se hisse de 14,6% à 298 DH. Non loin derrière, Samir se bonifie de 12,8% à 300 DH, capitalisant probablement sur l'annonce de la signature d'un contrat de financement de 200 millions de dollars sur 2 ans avec Chartered Standard, Dubaï Bank, soutenue par BP Oil International London.La liste des valeurs affichant des évolutions négatives se limite à 36 valeurs. La plus forte dépréciation est à mettre à l'actif d'ATLANTA qui a reculé de 11,5% à 61 DH . Pour leurs parts, OULMES et MED PAPER s'affaiblissent respectivement de -10,8% (749 DH) et de -10,2% (17,5 DH).