La musique andalouse, l'une des pièces maîtresses du patrimoine marocain, est à l'honneur du 18 au 21 novembre lors de la sixième édition des rencontres internationales Andalussyat 2009. Il y a plus de cinq ans déjà, l'Association des amateurs de la musique andalouse du Maroc (AAMA) avait initié l'événement «Casandalouse» qui deviendra «Andalussyat» peu après. L'initiateur de l'événement, l'AAMA, voulait casser cette dépendance entre les rencontres et les lieux dans lesquelles elles se déroulaient. L'association organisatrice ne cachait pas le début sa volonté de faire de ces rencontres un événement itinérant qui aille à la rencontre des amateurs de cette musique. Des orchestres du pourtour méditerranéen et les différentes écoles du royaume donnent ainsi rendez-vous chaque année à un public amateur, passionné et surtout fidèle et toujours plus nombreux. Pour l'AAMA, l'édition 2009 sera l'occasion de rendre hommage aux personnalités signataires de la déclaration de l'indépendance du 18 novembre 1955. Andalussyat propose en plus et comme à son accoutumée une programmation variée avec des artistes venant d'Espagne, de Tunisie, d'Algérie et du Maroc. Des spectacles inédits Cette édition promet des spectacles inédits et des rencontres improvisées pour le plaisir des amoureux de ce style musical ancestral. Quatre jours de fête, avec au programme de grands artistes de renom. Le public r'bati pourra ainsi vivre des moments forts lors du concert donné par l'orchestre Abdelkrim Raïss de Fès et la fusion Jalal Chekara et le groupe flamenco de Séville. Le public casaouis quant à lui, assistera à la rencontre du maître du melhoun Haj Mohammed Bouzoubaa et la troupe tunisienne de Testour Maalouf, le 19 novembre à la Salle de l'Office des changes. Le 20 novembre, ce même espace accueillera la troupe algérienne de Dar el Gharnatia et l'orchestre de Tétouan dirigé par Maître Mehdi Chaachoo. Et pour clôturer l'événement en beauté, les organisateurs offrent au public un spectacle inédit. Un brassage de musique andalouse présenté par l'orchestre philharmonique du Maroc en compagnie de la cantatrice marocaine Karima Skalli. Considéré comme une branche de la musique classique, le style andalou insiste sur le jeu des instruments pour se différencier de la musique vocale, à caractère religieux. Il présente la spécificité d'avoir muté en rapport avec l'espace, notamment dans les pays du Maghreb .