Les préparatifs pour la prochaine rentrée, qui débutera la 11 septembre pour le primaire et le 12 pour le secondaire ont été finalisés par le département de tutelle. Plusieurs questions urgentes, qui dépassent le cadre purement organisationnel de la reprise des cours, ont été prises en compte par le département de Mohamed El Ouafa, doublement handicapé par la gestion des affaires courantes et la crise vécue au sein de son parti. Pourtant, rien n'a semblé être laissé au hasard pour le plus grand département ministériel en termes de budget, lequel ne veut en aucun cas rater la rentrée 2013-2014. Outre ce bilan au sein du primaire, il sera aussi question de dépasser la situation engendrée par la circulaire interdisant aux fonctionnaires de glaner des heures au sein du privé, sans oublier le phénomène de la violence galopante au sein des écoles marocaines. La qualité de l'apprentissage au primaire sera également très surveillée durant cette année. Le dernier discours royal prononcé à l'occasion de la révolution du roi et du peuple a insisté sur la variable de la qualité de l'enseignement pour restaurer la confiance des parents d'élèves dans l'école publique marocaine. Plusieurs mécanismes destinés à assurer un enseignement de qualité devront être applicables, essentiellement dans les zones rurales et enclavées où cette problématique est posée différemment. Même si le département de tutelle ne veut pas se montrer trop alarmiste face à la dégradation de la qualité des méthodes pédagogiques des enseignements dispensés, la nouvelle année scolaire doit opérer une réelle rupture, que ce soit pour les missions d'inspection du rendement des enseignements ou pour l'amélioration des équipements pédagogiques au sein des classes. Les chiffres provisoires Dans l'attente des chiffres définitifs émanant du département de tutelle, les données statistiques provisoires relatives à l'enseignement primaire public indiquent que 7.454 écoles accueilleront des élèves inscrits pour la 1re fois, dont 4.565 dans le rural, qui abrite aussi 43 écoles communautaires. Dans le privé, 2.223 établissements primaires sont déjà opérationnels pour la rentrée, au moment où le problème du déficit des ressources humaines reste posé avec acuité. Pour améliorer l'offre publique, l'Etat compte également augmenter le nombre des salles de classes par milieu et par cycle d'enseignement. Les données globales de la rentrée relatives au nombre de nouveaux élèves des cycles primaire, secondaire collégial et qualifiant ne sont pas encore prêts. 6 millions 544 milles élèves ont été enregistrés lors de la rentrée 2012-2013, dont 1,9 million dans le privé. Concernant le renforcement des infrastructures d'accueil, le nombre des cantines reste faible, avec 340 unités opérationnelles pour la rentrée, ce qui ne permettra pas de dépasser la moyenne des 50.000 bénéficiaires recensés annuellement. L'évolution des bénéficiaires des fournitures scolaires reste parmi les indicateurs importants pour le département de tutelle. 3.155.619 élèves issus de l'enseignement primaire public ont bénéficié du soutien à la scolarisation.