L'essentiel de la cote La Bourse de Casablanca retourne à la baisse. Le Masi a ainsi perdu 0,8% à 8.732,77 points au cours de la séance du jeudi 4 juillet. Le Madex a chuté pour sa part de 0,75% à 7.098,24 points. Leurs performances annuelles ressortent à -6,69% pour le Masi et à -6,77% pour le Madex. Le volume du marché s'est établi pour sa part à 18 MDH dont 7 MDH ont été enregistrés par IAM et 3 MDH par Holcim. AWB a drainé pour sa part un flux de 1 MDH. Au chapitre des plus fortes hausses, Microdata se positionne au premier rang avec une performance de 6%. Son titre se négociait autour de 106 DH. Maroc Leasing a gagné 5,99% à 393,75 DH. Nexans Maroc s'est bonifiée de 5,95% à 146 DH. À l'inverse, Stroc Industrie enregistre la plus forte baisse du marché en régressant de 6,39% à 79,9 DH. CDM a également lâché 6% à 573,4 DH. Holcim a perdu 5,94% à 1.456 DH. Les céréales américaines boostent les prix du blé et du maïs européen Les cours du blé et du maïs européen progressaient mercredi dernier à la mi-journée, impactés notamment par les céréales américaines, alors que sur la scène internationale, les plus gros importateurs de céréales, la Chine et l'Egypte, se positionnent à l'achat. Alors que sur la scène internationale les plus gros importateurs de céréales, la Chine et l'Egypte se positionnaient en situation d'achat, les cours du blé et du maïs européen progressaient mercredi dernier, 3 juillet, à la mi-journée, tirés par les céréales américaines. C'est ainsi que vers 14h30 la tonne de blé progressait de 3 euros sur l'échéance rapprochée de novembre, à 196,25 euros. Parallèlement, la tonne de blé relative au mois de janvier gagnait 2,5 euros dans un volume étoffé de plus de 16.600 lots. Le marché du maïs correspondant à 260 lots gagnait 1 à 1,50 euro sur les échéances rapprochées d'août et de novembre 2013 à respectivement 221 et 178,25 euros. Par ailleurs, l'Egypte, le plus gros importateur de blé de la planète a acheté 120.000 tonnes de blé roumain et 60.000 tonnes de blé ukrainien. Pour cet appel d'offres portant sur des chargements à la mi-août, la France a été mise hors jeu, pénalisée notamment par un retard de maturité de sa production. C'est la conséquence essentiellement des mauvaises conditions climatiques du printemps dernier. Néanmoins, la concurrence des produits originaires de l'Europe de l'Est devrait être davantage soutenue sur la première partie de campagne. Par ailleurs, la Chine a acheté 300.000 tonnes de blé australien du fait de la dégradation tant qualitative que qualitative de ses cultures, ainsi que deux à trois bateaux de maïs américain. Sur le marché physique (de gré à gré), le prix du blé et de l'orge progressait de 2,50 euros, tandis que le maïs restait stable. Accès au financement, La BVC s'allie à la CGEM Le représentant des entreprises et le gestionnaire de la Bourse de valeurs de Casablanca viennent de signer un partenariat afin d'améliorer l'accès des entreprises, notamment des PME au financement. La Bourse de Casablanca s'allie à la CGEM ! Objectif, améliorer l'accès des entreprises au financement. C'est ainsi que Karim Hajji, directeur général de la BVC et Meriem Bensalah Chaqroun, présidente de la CGEM ont signé, hier, jeudi 4 juillet, une convention de partenariat visant à renforcer la relation de proximité entre la cote casablancaise et les entreprises membres de la CGEM, de même qu'à promouvoir le marché boursier comme instrument alternatif de financement des PME. «Ce partenariat entre le représentant des entreprises et le gestionnaire de la Bourse était plus que nécessaire car pour les PME, c'est toujours le financement qui fait défaut», déclarait la présidente de la CGEM avant d'ajouter que «des enquêtes menées par la Banque mondiale ont affirmé que l'accès au financement pour les PME connaît plus de restrictions dans la région MENA que dans les autres régions émergentes». Pour elle, dans note région, seulement une PME sur cinq bénéficie d'un prêt et d'une ligne de crédit. «Pourtant, il n'y a pas que les crédits, les marchés boursiers peuvent être de véritables sources de financement pour les PME. Ce partenariat, nous voulons l'inscrire dans la durée à travers, notamment, la création d'un groupe de travail, qui aura pour mission d'améliorer l'accès des entreprises, particulièrement des PME, aux marché des capitaux», soulève-t-elle. Pour arrivez au stade de la création d'un compartiment alternatif, il faut d'abord que la loi y afférente soit votée. Pour Hajji : «si la loi est votée, nous serons prêts à donner des solutions concrètes pour un compartiment PME beaucoup plus efficace que ceux actuellement en vigueur grâce à l'implication de la CGEM et des autres parties prenantes». Aussi, pour le dg de la Bourse, «il est également indispensable de mettre en place des mesures incitatives au niveau fiscal pour les investisseurs dans ce compartiment parce que l'expérience montre que partout dans le monde, c'est ainsi qu'il est possible d'attirer des investisseurs particuliers ou institutionnels vers les compartiments alternatifs de financement des PME», qui faisait allusion à l'établissement dune exonération totale des plus-values réalisées. Ce type de mesure est du reste largement justifiée parce le risque est plus élevé dans le cas des petites et moyennes entreprises que pour celles de taille importante. «La convention de partenariat que nous signons aujourd'hui avec la CGEM se traduira par des actions concrètes dédiées au PME au niveau national, notamment l'organisation de road show et de conférences dans les différentes régions du royaume et auprès des fédérations sectorielles», informe-t-il. S'y ajoutent la création d'une commission mixte pour l'amélioration de l'accès des PME au marché des capitaux ainsi que la mise en place d'un module de formation au financement par le marché boursier à l'attention des entreprises membres de la CGEM. Il s'agit enfin de mettre en place une solution d'affichage dynamique au sein de la CGEM et des régions permettant de diffuser des informations boursières et économiques. L'euro recule face au dollar L'euro régressait nettement jeudi face au dollar. Vers 13H00 GMT, l'euro valait 1,2907 dollar, contre 1,3010 dollar mercredi à 21H00 GMT. L'euro reculait également face au yen, à 129,04 yens contre 129,93 yens la veille. Le dollar se reprenait face à la monnaie japonaise, à 99,97 yens, contre 99,86 yens mercredi soir. Lors d'une conférence de presse suivant le maintien du principal taux directeur de la BCE au niveau historiquement bas de 0,50%, Mario Draghi a également déclaré que les taux resteraient à leur niveau actuel ou plus bas pour une période prolongée. De plus, Draghi a souligné que des risques pesaient sur les perspectives économiques de la zone euro. Ces deux points ont lourdement pesé sur l'euro. Un taux d'intérêt bas rend une devise moins rémunératrice et donc moins intéressante pour les investisseurs spéculatifs. En outre, l'attention du marché restait focalisée jeudi sur le Portugal, même si la coalition gouvernementale au pouvoir a affiché mercredi sa volonté de surmonter la crise politique, provoquée par la démission de deux ministres-clés et qui fait craindre un échec de la politique d'austérité réclamée par ses partenaires européens et les marchés. De son côté, la livre britannique était sous pression jeudi après des commentaires inattendus de la Banque d'Angleterre (BoE) jugés comme prudents et balayant les espoirs de voir un resserrement prochain de la politique monétaire de l'institution, malgré les signes récents d'amélioration de l'économie britannique. Marché des Marocains du monde, BPCE et BCP renforcent leur partenariat commercial Les deux groupe BPCE et BCP consolident leur partenariat commercial. C'est ainsi que François Pérol, président du directoire du Groupe BPCE et Mohamed Benchaâboun, président directeur général de la Banque Centrale Populaire du Maroc viennent de signer un accord pour le développement d'une offre bancaire commune destinée aux Marocains du monde (MDM) résidant en France, clients des réseaux respectifs des deux Groupes. À la suite de la prise de participation du Groupe BPCE dans le capital de la Banque Centrale Populaire (BCP) à hauteur de 5% en mai 2012, les Groupes BPCE et BCP œuvrent afin de développer des synergies industrielles et commerciales au bénéfice de leurs réseaux bancaires respectifs. Cet accord-cadre de partenariat s'inscrit dans les stratégies de développement des deux groupes. Il porte prioritairement sur la coopération sur le marché des migrants, notamment par la mise en place d'une offre de bi-bancarisation, en France et au Maroc, et le déploiement d'une nouvelle offre de transfert de fonds vers le Maroc à tarif privilégié, à partir des réseaux des Banques populaires et des caisses d'épargne en France. Cette offre de bi-bancarisation et de transfert sera complétée par la mise en place, au profit de cette clientèle, d'un crédit immobilier pour l'achat d'un bien au Maroc, financé en euros ou en dirhams, en fonction des besoins de la clientèle commune et d'un service d'assistance et de prévoyance. Centrale laitière paie ses dividendes le 30 septembre Centrale laitière rétribue ses actionnaires. L'agroalimentaire procédera au paiement d'un dividende unitaire de 50,9 DH par action le 30 septembre prochain.