L'essentiel de la cote Au terme de la séance du mardi 29 janvier, le marché continue à éponger ses pertes annuelles. À la clôture, les indices phares de la place avancent de 0,77% à 9.017,23 points pour le Masi et de 0,75% à 7.343,59 points pour le Madex. Dans ces conditions, leurs variations annuelles s'établissent à -3,65% pour le Masi et à -3,55 % pour le Madex. Du côté volume, le marché a drainé un flux de 114 MDH, entièrement échangés sur le marché central Actions. Au registre des valeurs les plus liquides, on notera le titre Attijariwafa bank, qui draine un volume de 36,2 MDH. Il est suivi d'IAM et d'Addoha, avec des volumes respectifs de 19,6 et 15,8 MDH. Coté variations, Lafarge Ciments arrive en tête des plus fortes hausses de la séance. L'action gagne ainsi 6% et clôture à 1.219 DH. Atlanta progresse de 5,99 % et s‘échange à 58,40 DH. Managem suit avec une hausse de 5,94%, à 1.515 DH. À l'inverse, Maghreb Oxygène accuse la plus forte baisse de la séance, soit 5,99% et clôture à 158,60 DH. CGI et Ennakl reculent de 3,94 et 3,47% respectivement, à 683 et à 40,66 DH. Marché attentif à la Fed L'euro restait presque stable face au dollar mardi, dans un marché optant pour la prudence avant le début de la réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed). À la mi-journée, l'euro valait 1,3448 dollar contre 1,3454 dollar lundi soir. L'euro baissait face à la devise nippone à 121,79 yens contre 122,20 yens lundi soir. L'euro était monté lundi en début d'échanges asiatiques à 122,91 yens, son plus haut niveau depuis avril 2011. Le dollar aussi cédait du terrain face à la monnaie japonaise, à 90,57 yens contre 90,82 yens lundi soir. Le billet vert s'était hissé en cours d'échanges asiatiques lundi à 91,26 yens, son niveau le plus élevé depuis juin 2010. Le moral des consommateurs allemands devrait timidement remonter en février après s'être légèrement replié en janvier. Le retour momentané au calme sur les marchés financiers apportant un peu d'optimisme, selon le baromètre mensuel de l'institut GfK publié mardi. Ce nouvel indicateur allemand encourageant était de nature à alimenter le récent regain d'optimisme des cambistes sur la reprise de la première économie de la zone euro, moteur de la croissance européenne, notaient des cambistes. Pour leur part, les Etats-unis alimentaient en effet la prudence des cambistes, des salves d'indicateurs économiques majeurs pour évaluer la vigueur de la première économie mondiale étant attendue cette semaine. Les investisseurs attendaient mardi la publication des chiffres de la confiance des consommateurs en janvier, à la veille de la première estimation du PIB pour le quatrième trimestre 2012 et des chiffres de l'emploi dans le secteur privé en janvier. Un peu plus de blé, moins de maïs Après voir atteint des sommets annuels, suite à une sécheresse aux Etats-unis et dans la région de la Mer Noire, les cours des céréales ont marqué récemment une baisse en lien avec une amélioration des perspectives de l'offre et une faiblesse de la demande. Ainsi, les prix du blé tendre (SRW) sont revenus à fin décembre, à 325,2 dollars la tonne, après 346,5 en novembre, ramenant leur hausse en glissement annuel à 32,9%. De même, les cours du maïs et du soja ont marqué des baisses respectives au quatrième trimestre 2012 de 3,5 et 10,1% par rapport au trimestre précédent, pour se situer à fin décembre à 308,7 et 607 dollars la tonne, respectivement. Leur gain respectif en glissement annuel est ramené ainsi à 19,3 et 28,1%. Le desserrement sur les prix est dû aux disponibilités importantes de l'offre sud-américaine et sud-asiatique. Pour cette année, le Conseil international des céréales a récemment publié ses dernières prévisions pour la production mondiale de céréales. Par rapport à ses précédentes estimations, qui datent de novembre, des changements ont été opérés concernant le blé et le maïs. La récolte mondiale de céréales a été légèrement revue à la hausse pour 2012-2013 (+0,8%), de même que la consommation (+0,9%). La demande serait toujours supérieure à l'offre, pour 45 millions de tonnes. La production de blé est désormais estimée à 656 millions de tonnes, soit deux de plus que précédemment. Les changements sont plus importants pour le maïs, puisque la récolte mondiale a été réévaluée de 1,8%, à 845 millions de tonnes. Les stocks de fin de campagne sont estimés à 113 millions de tonnes, soit 20 millions de moins que l'an dernier et 46% en dessous de la moyenne des cinq dernières années.