L'essentiel de la cote Au terme de la première séance hebdomadaire, le marché éponge une partie des pertes accumulées lors des dernières séances. À la clôture, le Masi avance de 0,46% à 8.968,50 points tandis que le Madex progresse de 0,45% à 7.302,37 points. Dans ces conditions, leurs variations annuelles s'établissent à -4,17% pour le Masi et à -4,09% pour le Madex. Du côté des transactions, le marché a drainé un flux de quelque 27 MDH seulement, entièrement échangés sur le marché central Actions. Au registre des valeurs les plus liquides, on notera le titre Addoha qui draine un volume de 6,8 MDH. Il est suivi de Disway et d'Alliances avec des volumes respectifs de 3,6 MDH chacun. Côté variations, Managem arrive en tête des plus fortes hausses de la séance. L'action gagne ainsi 5,91% et clôture à 1.488 DH. SMI progresse de 4,68% et s'échange à 3.580 DH. Ciments du Maroc suit avec une hausse de 4,18% à 698 DH. À l'inverse, Fenie Brossette accuse la plus forte baisse de la séance, soit 6% et clôture à 176,25 DH. HPS et Sonasid reculent pour leur part de 5,98 et 5,90% respectivement à 243,50 et 734 DH. L'euro se stabilise face au dollar L'euro se stabilisait face au dollar lundi, dans un marché attentiste avant la première réunion de l'année des ministres des Finances de la zone euro et alors que les volumes d'échanges devaient rester limités en l'absence des cambistes américains en raison d'un jour férié. En matinée, l'euro valait 1,3313 dollar contre 1,3317 dollar vendredi soir. L'euro baissait face à la devise nippone, à 119,08 yens contre 119,96 yens vendredi 18 janvier. La monnaie unique était montée à la fin de la semaine dernière à 120,71 yens, son plus haut niveau depuis début mai 2011. Le dollar aussi reculait face à la monnaie japonaise, à 89,44 yens contre 90,08 yens vendredi soir, après être monté lundi en début d'échanges asiatiques à 90,25 yens, son plus haut niveau depuis fin juin 2010. Les responsables européens se sont réunis à Bruxelles pour un premier Eurogroupe de 2013, marqué par le départ de son président Jean-Claude Juncker, qui tire sa révérence après huit ans d'exercice, dont la moitié passée à défendre l'existence même de la zone euro, menacée d'implosion par la crise. Sauf surprise, le 1er ministre luxembourgeois passerait le flambeau à un quasi inconnu, le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem, 46 ans, ministre des Finances de son pays depuis à peine deux mois et seul candidat à ce poste. Le pétrole reprend son souffle Les prix du pétrole se repliaient lundi au cours d'échanges européens, reprenant leur souffle après leur nette hausse de la semaine précédente. Les échanges ont été effectués dans un marché par ailleurs peu animé, en l'absence des investisseurs américains en raison d'un jour férié aux Etats-unis. En milieu de séance, le baril de Brent de la mer du Nord valait 111,72 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, cédant 17 cents par rapport à la clôture de vendredi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en février, dont c'est l'avant-dernier jour de cotation, perdait 40 cents à 95,16 dollars. Les cours du baril perdaient un peu de terrain après avoir été dopés la semaine précédente par des indicateurs encourageants aux Etats-unis et en Chine, les deux principaux pays consommateurs de brut au monde, ainsi que par les inquiétudes sur l'offre pétrolière liées à la prise d'otages sur un site gazier en Algérie. Menée par un groupe islamiste armé, cette prise d'otage a pris fin durant le week-end après une intervention de l'armée algérienne au cours de laquelle un nombre important d'otages a trouvé la mort. Le redémarrage de la production de gaz sur le site, situé au Sud-Est du pays, pourra se faire dans les «deux prochains jours», selon le ministre algérien de l'Energie, Youcef Yousfi. Le marché du pétrole restait peu animé lundi, dans des volumes d'échanges très modérés en raison notamment de l'absence d'investisseurs américains, à l'occasion du jour férié en la mémoire de Martin Luther King. La CMR pâtit de la sous-liquidité du marché «Le plus préoccupant est plus la faiblesse de la liquidité sur le marché que la baisse des rendements», confie aux Eco, Mohamed El Alaoui El Abdallaoui, DG de la CMR. Dans une vision court-termiste, les placements de la Caisse marocaine des retraites (CMR) en Bourse seraient affectés par la morosité ambiante du marché et ceci du fait de l'impact sur la valorisation des portefeuilles. £Cependant, la nuance dans ce constat réside dans le fait que les placements de la CMR sur le marché interviennent dans une logique de long terme. «Bien que le régime des pensions civiles soit habilité, sur le plan réglementaire à investir 30% de ses actifs en valeur mobilière cotée, les études ALM limitent ce type d'investissement à un peu plus du tiers de cette capacité», poursuit le DG de la Caisse.