La récession en Europe plombe l'euro. L'euro baisse face au dollar, le recul du PIB de la zone euro pèse sur le comportement de la monnaie unique L'euro baissait face au dollar jeudi, plombé par la contraction de l'économie en zone euro fin 2012, dans un marché par ailleurs prudent, à la veille du début d'une réunion du G20, qui sera particulièrement scrutée dans un contexte d'inquiétudes sur une éventuelle "guerre des monnaies". Vers la mi-journée, l'euro valait 1,3337 dollar contre 1,3452 dollar mercredi soir. La monnaie unique est tombée juste avant à 1,3315 dollar, son niveau le plus faible depuis trois semaines. Parallèlement, l'euro baissait face à la devise nippone, à 124,43 yens contre 125,63 yens mercredi soir. La zone euro s'est enfoncée dans la récession au quatrième trimestre 2012, avec un Produit intérieur brut (PIB) se repliant de 0,6%, selon des chiffres plus mauvais qu'attendus, publiés jeudi. Même l'Allemagne, la plus grosse économie de la zone euro, n'a pas pu échapper à une contraction de son économie au quatrième trimestre, enregistrant une baisse plus forte que prévu de son PIB, à -0,6%. "Si l'Allemagne a longtemps réussi à quelque peu échapper à la crise de la dette en zone euro, les derniers chiffres montrent une érosion de la croissance au cœur même de l'Europe", commentait Anita Paluch, analyste chez Gekko Markets. Pour Kathleen Brooks, ces chiffres ont rappelé au marché que "la région doit encore gravir une montagne abrupte". Les Etats-Unis devraient produire plus de maïs en 2013 L'USDA attend 38,78 millions d'hectares de maïs en 2013, et 36,3 millions d'hectares en 2014 (contre 39 millions d'hectares en 2012) Les Etats-Unis pourraient produire 366,6 millions de tonnes de maïs en 2013-2014, soit 53 millions de tonnes de mieux qu'en 2012-2013, estiment les prévisionnistes du ministère américain de l'Agriculture. L'USDA a révisé son modèle de prévisions agricoles à long terme, en intégrant la sécheresse de 2012 dans sa moyenne sur 25 ans. Les prévisionnistes attendent des surfaces semées en céréales (toutes variétés) de 102,6 millions d'hectares en 2013-2014, sur la base des données disponibles en janvier, mais en recul sur les trois prochaines années pour le maïs. Les semis 2013 occuperaient moins de surfaces que ceux de 2012, encouragés à la fois par un temps clément au printemps et des incitations fiscales convaincantes. Pour le maïs spécifiquement, l'USDA attend 38,78 millions d'hectares en 2013, et 36,3 millions d'hectares en 2014 (contre 39 millions d'hectares en 2012). Les statisticiens soulignent que tant en maïs qu'en soja, les rendements des trois dernières années ont été en dessous des moyennes. Ils étudient les huit principaux états de la Corn Belt (Iowa, Illinois, Indiana, Ohio, Missouri, Minnesota, South Dakota, Nebraska), qui se placent systématiquement dans les dix premiers producteurs de maïs et donnent en moyenne 76% de la production nationale. Ils estiment que l'influence de la pluie est plus importante quand elle manque en été que quand elle est abondante. L'effet est donc asymétrique entre une année sèche déficitaire en maïs et une année bien arrosée, qui ne compense pas les pertes de la précédente. Branoma n'est plus Comme précédemment annoncé dans le calendrier de l'offre publique de retrait (OPR) de Branoma, c'est aujourd'hui, vendredi 15 février, que le titre se voit radier de la cote de Casablanca. Cette décision d'ordre stratégique émane de sa maison mère Brasseries du Maroc, qui ne trouve plus nécessaire la cotation de sa filiale. Il est à noter que d'autres sociétés sont amenées à quitter la cote. Il s'agit de la société de financement Sofac, filiale du CIH, qui a récemment déposé un projet d'OPR auprès du régulateur. CIH vole la vedette. Le titre CIH arrive, pour la première fois, en tête du podium des plus fortes hausses lors de la séance du jeudi 14 février. En effet, le titre a été réservé à la hausse pendant toute la séance et clôture avec une performance de 10%, s'échangeant à 212,30 DH. C'est la première valeur qui inaugure le nouveau seuil de variation à la hausse de 10%, entrepris par la Bourse de Casablanca. Le marché a réagit positivement face à la publication des résultats nettement bénéficiaires de la banque (lire également page 16) À l'inverse, c'est Stroc Industrie qui chute de plus de 9% lors de cette séance.