L'essentiel de la cote Ambiance maussade à la Bourse de Casablanca en ce début de semaine. Le Masi a clôturé la séance lundi 17 juin dans le rouge. Il a lâché 0,03% à 8.698,03 points. Le Madex a perdu pour sa part 0,06% à 7.070,24 points. Leurs performances annuelles ressortent à -7,06% pour le Masi et à -7,14% pour le Madex. Le volume du marché s'est établi pour sa part à près de 37 MDH dont 10 MDH ont été enregistrés par Atlanta. IAM et BMCE Bank ont drainé des flux à 8 et 6 MDH respectivement. Au chapitre des plus fortes hausses, Aluminium du Maroc se positionne au premier rang avec une performance de 5,86%. Son titre se négociait autour de 1.219 DH. Nexans Maroc et Sothema étaient par ailleurs réservées à la hausse. À l'inverse, CNIA Saada enregistre la plus forte baisse du marché en régressant de 5,14% à 1.045 DH. Sur un autre volet, la BVC a procédé à la révision semestrielle des montants correspondant aux contributions initiales des sociétés de bourse. Le taux de variation maximum appliqué dans l'évaluation de la contribution initiale est de 6%. La révision prendra effet à compter du 15 juillet 2013. L'or en forme Les prix de l'or a évolué au cours de la semaine dernière en dents de scie. Cette évolution a été affectée par la faiblesse du dollar L'or avait du mal à se reprendre en main la semaine dernière après une chute de plus de 2% vendredi dernier. Cette baisse s'explique principalement par la publication de données encourageantes sur le marché de l'emploi américain. Cette embellie a incité les opérateurs à anticiper un ralentissement des mesures d'aides de la Réserve fédérale américaine (Fed). Celles-ci ont pour effet de diluer la valeur du dollar, poussant les investisseurs vers des actifs considérés comme un refuge contre l'inflation, tel que l'or. Le métal jaune a repris un peu d'éclat mercredi et jeudi grâce à un accès de faiblesse du dollar, mais son sursaut a été limité par l'effet des mesures instaurées contre l'entrée du métal jaune en Inde, le premier consommateur mondial d'or. S'inquiétant d'un déficit commercial croissant, le gouvernement indien a relevé la semaine dernière les droits de douane sur l'or de 6% à 8%, tandis que la Banque centrale indienne a demandé aux banques de ne pas encourager l'achat d'or chez leurs clients. Cela dit, l'or reste sous pression alors que les investisseurs continuent de se désengager des principaux ETF (Exchange-traded funds, fonds d'investissement adossés à des stocks physiques d'or). Ces fonds connaissent des retraits massifs depuis quelques mois, surtout depuis les 13 et 15 avril, séances durant lesquelles l'or a perdu plus de 200 dollars. Le moindre signe d'un retrait progressif des mesures d'aide de la Fed pourrait éloigner les craintes, faibles, d'un regain de l'inflation, et donc peser encore plus sur le métal jaune. L'euro stable face au dollar La monnaie unique européenne demeurait stable, lundi, face au dollar. Vers 13h15 GMT, l'euro valait 1,3344 dollar contre 1,3340 dollar vendredi vers 21h00 GMT. La monnaie unique européenne était montée jeudi à 1,3390 dollar, son niveau le plus fort depuis le 2 février. L'euro progressait face à la devise nippone, à 126,53 yens contre 125,55 yens vendredi soir. Le dollar aussi gagnait du terrain face à la monnaie japonaise, à 94,82 yens contre 94,08 yens vendredi soir. Le billet vert était descendu jeudi à 93,79 yens, au plus bas depuis le 4 avril. La Fed réunit mardi et mercredi son Comité de politique monétaire (FOMC). En raison de bons indicateurs macro-économiques tombés les semaines précédentes, la Fed pourrait changer le cap de sa politique monétaire. Les investisseurs resteront ainsi attentifs aux décisions concernant le ralentissement ou non du programme de rachats d'actifs destinés à stimuler l'économie des Etats-Unis. Depuis plusieurs semaines, les places financières mondiales, dont le marché des changes, sont focalisées sur une possible évolution des actions menées par la Banque centrale américaine, comme l'avait d'ailleurs évoqué fin mai son président Ben Bernanke, si la reprise aux Etats-Unis s'avérait suffisamment solide. L'institution injecte chaque mois quelque 85 milliards de dollars de liquidités sur les marchés via l'achat d'obligations du Trésor et de titres hypothécaires, ce qui a pour effet notamment de diluer la valeur du billet vert. ...Et de Wafa Gestion Pour ce qui est de Wafa Gestion, la confirmation de la notation par Fitch Rating tient sa principale source dans «la position de cette société dans l'industrie de la gestion d'actifs au Maroc, ainsi que du soutien des actionnaires», relève Fitch. Il s'agit notamment d'Attijariwafa bank (AWB, BB + / stable) et Amundi (n'est pas notée). La notation reflète également une organisation bien dotée en personnel et un cadre opérationnel solide, choses qui permettent à l'entreprise de développer des produits spécifiques et innovants. En revanche, «les principaux défis de Wafa Gestion sont la stabilisation et le renforcement de la gestion et du contrôle des risques au-delà des aspects réglementaires», note l'agence de rating. Cela inclut l'amélioration de crédit et de la gestion du risque de liquidité, la formalisation du suivi des contreparties et une meilleure exécution. Fitch confirme la note de BMCE Capital Gestion Les sociétés marocaines de gestion d'actifs ont la cote auprès du Fitch Rating. Après avoir relevé la note de CDG Capital Gestion, l'organisme de notation vient de confirmer le rating «Highest Standards» à BMCE Capital Gestion et de Wafa Gestion avec des perspectives stables. C'est le niveau de notation le plus élevé pour les sociétés de gestion d'actifs. La notation de BMCE Capital Gestion (BKG) reflète, selon l'agence de rating la solidité de l'investissement et du fonctionnement de l'infrastructure de BKG, qui est soutenue par une plateforme intégrée IT à la pointe de la technologie. Il s'agit là d'un facteur de différenciation dans l'industrie de la gestion d'actifs. Le rating reconnaît par ailleurs l'importance des effectifs de la société ainsi que le renforcement de la structure de l'équipe organisationnelle. «Les procédures opérationnelles bien documentées et les pratiques de gouvernance offrent un cadre efficace pour l'aspect contrôle», soulève Fitch Rating. Cela dit, les principaux défis de BKG sont l'achèvement du système Sophis déjà bien avancé ainsi que le lancement d'une offre de produits différenciés et plus innovante, ainsi que la diversification et l'expansion de la base clientèle.