Les épreuves du baccalauréat ont débuté mardi matin dans toutes les académies du Royaume. Cette année, les examens se déroulent sous le signe du «développement du système d'évaluation et de certification, pilier pour le progrès de l'école de la réussite». Avec la participation de 335. 680 candidats, l'examen national (2e année du bac) se déroule mardi, mercredi et jeudi pour le compte de la session ordinaire. Selon le ministère de l'Education nationale, l'effectif des candidats aux examens a augmenté de 6,32 % par rapport à l'année précédente. Avec 256.571 candidats, le nombre des candidats de l'enseignement public a augmenté de 5,74% par rapport à 2009, alors que celui des candidats libres (63.394) a enregistré une hausse de 6,81%. Ces données reflètent une augmentation de 18,89% sur l'ensemble des candidats. S'agissant de l'enseignement privé, l'effectif des candidats a totalisé 15.715, en hausse de 14,43% par rapport à l'année précédente. En ce qui concerne les filières, le nombre des candidats du pôle scientifique et technique enregistre aussi un accroissement avec 191.510 candidats, contre 144.170 élèves appartenant au pôle des lettres et de l'enseignement originel. Le nombre des candidates au baccalauréat a atteint cette année 157.114 (46,80% du total des candidatures), soit une hausse de 1,68 % par rapport à juin 2009. La hausse chez les garçons aura été de 10,78%. L'examen régional, lui, est prévu les 12 et 14 juin. Les travaux pratiques, réservés aux candidats libres, auront lieu les 15 et 16 juin. Sensibiliser, puis sévir face aux tricheurs Le Centre national de l'évaluation et des examens, CNEE, avait publié, quelques jours auparavant, «le guide du candidat au baccalauréat». Réédité pour son franc succès de l'année dernière, le guide s'offre pour mieux se préparer, mais comporte également des avertissements concernant la triche. À ce sujet, le guide est bien clair. Toute fraude commise durant l'examen constitue un délit, selon le dahir N° 1-58-360 relatifs à l'interdiction de la triche dans les examens et les concours publics. Deux sanctions sont retenues dans ce cas. La première est l'attribution de la note zéro au fraudeur, ce qui l'exclut de l'examen. La seconde le prive de se présenter à l'examen les deux ou trois années suivantes. L'année passée, 1.300 cas de triche ont été enregistrés, dont 214 cas ont été présentés aux conseils de discipline. Mais le Maroc n'est pas le seul pays arabe à accentuer ses efforts anti-triche. L'exemple tunisien est plus qu'éloquent. Le ministère de l'Education de e pays vient de faire l'acquisition de 400 détecteurs auprès des opérateurs de téléphone mobile afin de lutter contre les opérations de triche.