Le bureau national de l'Organisation démocratique du travail (ODT) hausse le ton et appelle à une grève nationale les 19 et 20 novembre prochains. «Nos revendications sont les mêmes qu'il y a un an», relève Mohammed Ennahili, secrétaire général de l'organisation. Il fait ainsi référence à la rencontre intitulée «Le dialogue social sectoriel» organisée entre le ministère de l'Intérieur et les représentants syndicaux des collectivités locales. Un bilan décevant Un an plus tard, le bilan est décevant aux yeux dits fonctionnaires qui se sentent toujours marginalisés. «Nous n'avons pas l'impression d'être des fonctionnaires comme les autre », soutient Mohammed Ennahili, tout en ajoutant que «le cas des collectivités locales est délicat, et ne doit pas être relégué au second plan». Si la plupart des requêtes de l'ODT insistent sur «l'égalité et l'équivalence» de la situation des fonctionnaires, elles mettent en avant l'importance de la prise en compte de leurs particularités. L'organisation demande à ce que les fonctionnaires mal lotis et exerçant dans le monde rural, puissent «bénéficier d'une indemnité particulière du fait de leur situation peu envieuse». Les autres revendications portent notamment sur l'annulation de l'article 05-50 réglementant le statut de base de la Fonction publique. Pour l'ODT, la promotion interne doit être généralisée, sans oublier l'application de l'échelle mobile des salaires, de l'indemnisation pour les risques et de la titularisation des fonctionnaires journaliers et temporaires.