La normalisation s'accompagnera d'une dématérialisation Les dates de valeur seront réduites. Une commission chargée de la dématérialisation des moyens de paiement se penche actuellement sur la normalisation du chèque et des effets de commerce. Le projet est piloté par l'ASIMT (association pour un système interbancaire marocain de télécompensation) dans laquelle siègent les représentants des banques et ceux de Bank Al Maghrib (BAM). Il est prévu que la mise en place soit effectuée début 2006. A signaler que le projet de modernisation des systèmes de paiement porte aussi bien sur les effets de commerce que sur les chèques, les prélèvements et les virements. L'objectif est de permettre une réduction des délais de traitement des moyens de paiement pour toutes les villes. En d'autres termes, un chèque tiré sur la place d'Agadir (par rapport à Casablanca) nécessitera le même temps pour la compensation qu'un chèque tiré sur Casablanca. En fin de parcours, les banques seront amenées à réduire les dates de valeur. Déjà, aujourd'hui, la télécompensation des virements sur l'ensemble du territoire est effectuée via le SIMT. Ceci donne la possibilité aux entreprises commerçant dans les différentes villes du pays d'opter pour les virements plutôt que les chèques dans le souci d'une meilleure gestion de leur trésorerie. A rappeler que parfois l'opération classique de compensation du chèque entre villes exige un délai de 15 jours. Casablanca traite 57% de l'ensemble des opérations par chèque Par ailleurs, à partir de ce vendredi 16 septembre, le SIMT accueille les opérations de prélèvement pour l'ensemble des villes. Il s'agit notamment du paiement des factures de la Lydec ou de Maroc Telecom. Concernant les chèques, le chantier de la dématérialisation est en cours. Depuis 2003, le SIMT effectue quotidiennement la télécompensation des chèques pour la place de Casablanca qui traite près de 57% de l'ensemble des chèques. Toutefois, la compensation physique des chèques est effectuée le lendemain. Une étude de faisabilité a été réalisée. BAM a déjà remis aux banques un manuel de procédures pour sécuriser ces opérations. Le schéma retenu préconise l'envoi de l'image scannée du chèque. Dans la foulée, la normalisation des effets de commerce est traitée de la même manière que celle des chèques en vue de permettre leur traitement sous forme d'image scannée. Les formulaires des effets de commerce seront délivrés par les banques et comporteront un RIB (relevé d'identité bancaire).