Trois conventions de partenariat ont été signées, mercredi à Rabat, afin de développer la filière sucrière et de renforcer la recherche et développement dans le domaine des plantes sucrières et des semences de la betterave à sucre. La première convention a été signée, en marge d'une conférence sur le thème "R&D et innovation, leviers d'amélioration de la productivité de la filière sucrière", entre la Fédération interprofessionnelle marocaine du sucre (Fimasucre) et la Fédération nationale interprofessionnelle des semences et plants (FNIS), visant à promouvoir la recherche et développement dans le domaine des semences de la betterave à sucre. Cet accord vise à introduire des variétés performantes adaptées aux conditions climatiques du Maroc, promouvoir auprès des agriculteurs l'utilisation des variétés à fort potentiel, mettre à la disposition de la filière sucrière toutes les solutions variétales permettant de faire face aux différents problèmes posés et à favoriser le benchmark. Pour ce qui est de la 2ème convention, signée entre Cosumar, l'Union nationale des associations des producteurs des plantes sucrières du Maroc (UNAPPSM) et le Crédit agricole du Maroc, elle ambitionne de développer la filière sucrière pour accompagner les agriculteurs et les prestataires de service, tout en leur facilitant l'accès aux nouvelles technologies. Cette convention a pour objectif d'assurer le financement des agriculteurs ayant des contrats d'agrégation avec Cosumar et ses filiales à des avantages préférentiels, outre le financement des entreprises agricoles qui effectuent des prestations de service pour le compte des producteurs des plantes sucrières à des avantages préférentiels. Quant à la 3ème convention, elle a été signée entre la Sucrerie raffinerie de cannes (Surac), la Sucrerie nationale de betterave du loukkos (Sunabel), l'Office régional de mise en valeur agricole du Gharb (ORMVAG) et l'Association des producteurs des plantes sucrières du Gharb (APPSG), afin de renforcer la recherche et développement dans le domaine des plantes sucrières dans le périmètre du Ghrab. Cet accord vise également de mettre à niveau et redynamiser le centre technique des cultures sucrières du Gharb (CTCS), produire des boutures certifiées de canne à sucre, importer et sélectionner de nouvelles variétés de canne à sucre et de former les techniciens et agriculteurs producteurs des cultures sucrières. Cette rencontre, organisée par la Fimasucre et la Fédération nationale interprofessionnelle des semences et plants (FNIS), s'est assignée pour objectif de mettre le point sur l'importance de la recherche et développement dans le développement de la filière sucrière au Maroc. La production devrait dépasser les 500.000 tonnes de sucre raffiné cette année, contre 350.000 tonnes une année auparavant, en raison de l'augmentation des superficies emblavés en betterave à sucre qui ont passé de 35.000 ha durant la campagne 2012-2013 à 53.000 ha pour la campagne 2013-2014, selon les prévisions du ministère de l'agriculture.