Management, marketing, finance, RH, achat logistique, sport… Aujourd'hui, une multitude de cursus sont proposés. Il est utile de vérifier, outre la notoriété de l'école et de son réseau, les accréditations de ces formations, même au niveau international. Il existe aujourd'hui une multitude de cursus de troisième cycle sur le marché, allant des formations classiques en management, marketing, finance aux nouvelles filières comme les RH, achat et logistique, sport, développement durable ou même l'ingénierie aérospatiale. Chaque année, de nouvelles spécialités sont proposées et une communication musclée mise en œuvre pour les vendre. Choisir parmi les diplômes, délocalisés ou non, délivrés par des établissements publics et privés ou à l'issue de formations dipensées en partenariats avec les entreprises n'est pas une sinécure. A lire : Avis de Said Benamar, Responsable du Pôle formation executive à l'UIC Saïd Benamar, responsable du Pôle formation executive à l'Université internationale de Casablanca (UIC), souligne qu'«il faut d'abord distinguer entre formations académiques et formations professionnelles». Dans ce dernier volet, on peut citer notamment les mastères spécialisés, les Executive MBA, les licences professionnelles et autres. «Les cibles de ces formations sont différentes. Alors que les premières s'adressent à des étudiants Bac+3 qui se préparent à la recherche académique, le deuxième type de formation s'adresse à des cadres en activité qui cherchent de nouvelles voies d'épanouissement», dit-il. L'autre problème est que les autorités rechignent toujours à reconnaître la validité de certains diplômes même si les entreprises privées les acceptent. En effet, toutes ces formations ne sont pas accréditées par le ministère de l'enseignement supérieur. Cependant, une porte a été entrouverte pour les établissements qui remplissent les cahiers des charges du ministère de tutelle. Par exemple, l'UIC lancera dès la prochaine saison universitaire 5 nouveaux masters ayant l'autorisation du ministère. A lire : Avis de Essaid Bellal, DG du cabinet Diorh Dans tous les cas, «avant de se lancer, il faut savoir qu'une formation doit répondre à des besoins spécifiques», précise Essaid Bellal, DG du cabinet Diorh. Toutefois, l'appellation d'un MBA ou master, bien que reconnue internationalement, n'est pas protégée. Pour éviter les déceptions, il serait utile de vérifier, outre la notoriété de l'école et de la puissance de son réseau, les accréditations d'un MBA. En Europe, le label EQUIS tient lieu de référence. On peut également se référer aux classements de la presse spécialisée comme les fameux classements Forbes et Financial Times. Certaines formations montées en partenariat entre entreprises ou associations professionnelles et des grandes écoles ou facultés, offrent aussi des garanties de trouver un emploi dès l'obtention du diplôme. Quoi qu'il en soit, «la valeur d'un diplôme est déterminée par le marché de l'emploi. C'est la manière dont ses détenteurs font valoir leurs compétences et démontrent leur valeur ajoutée au sein des entreprises qui fera la différence», explique M. Benamar.