En cas de cession ou de transmission d'entreprise, l'évaluation du personnel prend une dimension très particulière. En cas de cession ou de transmission d'entreprise, l'évaluation du personnel prend une dimension très particulière. Une des approches préconisées est l'approche des stocks. «Elle tend à démontrer que l'entreprise ne se réduit pas à un simple patrimoine. Il faut également prendre en compte les éléments intangibles, dont les ressources humaines et le savoir-faire», explique à ce sujet Zakaria Fahim, Managing Partner BDO Sarl. Face à cette problématique, un guide de la transmission d'entreprise verra incessamment le jour. Il se base sur une étude réalisée par l'Agence nationale pour la promotion de la PME (ANPME) en partenariat avec le cabinet BDO sarl et C&O marketing avec l'appui du ministère de l'économie et des finances. Parmi les réflexions, se pose la manière de pérenniser le cycle de vie de l'entreprise en lui assurant une transition réussie. Et c'est cette pérennité qui est l'enjeu de toute négociation. «Dans beaucoup de PME, les ressources humaines se distinguent par la prédominance des liens de parenté», ajoute-t-il. Ce qui laisse présager de la subjectivité dans l'évaluation des compétences. Alors que l'estimation rationnelle du potentiel humain détermine la valeur réelle de l'entreprise. «Lors de l'évaluation, il est demandé aux spécialistes en ressources humaines d'estimer la continuité de l'activité de l'entreprise», indique Zakaria Fahim. C'est ainsi que l'évaluation du personnel dépasse le simple cadre de la fixation des primes et des augmentations de salaires.