Selon BAM, le cadre juridique que le Maroc s'apprête à mettre en place s'aligne sur les dernières recommandations du G20, tout en prenant en compte les risques inhérents à ces actifs financiers. Suivez La Vie éco sur Telegram Le wali de Bank Al-Maghrib (BAM), Abdellatif Jouahri, a assuré, mardi à Rabat, que le cadre juridique régissant les cryptoactifs au Maroc, actuellement en cours d'adoption, vise à réguler cet écosystème tout en préservant l'innovation financière qui peut en découler. «Nous avons voulu cadrer l'utilisation des cryptoactifs, sans pour autant freiner l'innovation qui peut émerger de cet écosystème», a dit Jouahri lors d'une conférence de presse tenue à l'issue de la quatrième et dernière réunion du Conseil de BAM au titre de l'année 2024. Et de poursuivre que ce cadre juridique s'aligne sur les dernières recommandations du G20, tout en prenant en compte les risques inhérents à ces actifs financiers. Jouahri a également expliqué que ce texte est élaboré avec l'appui technique du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, pour équilibrer deux impératifs majeurs, notamment la garantie d'un environnement réglementé et sécurisé. Il a souligné que le processus a fait l'objet d'une consultation élargie avec des institutions nationales et internationales ainsi qu'avec les acteurs économiques concernés. «Nous avons associé toutes les parties prenantes pour élaborer ce cadre. C'est une approche qui permet de garantir une adoption optimale et de minimiser les zones d'ombre», a fait savoir Jouahri. Ainsi, le Maroc se positionne parmi les premiers pays en développement à offrir une réglementation claire et complète des cryptoactifs, s'est-il félicité, notant que cette démarche vise à préparer le Royaume aux défis économiques et financiers posés par la digitalisation des systèmes monétaires.