L'année universitaire 2023-2024 est sauvée. La Commission des étudiants et le gouvernement ont signé, jeudi 7 novembre, un accord qui met fin à 11 mois de tensions. Suivez La Vie éco sur Telegram La démarche du nouveau ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation, Azzedine El Midaoui, tendant à dénouer la crise qui a secoué les facultés de médecine, de pharmacie, de médecine dentaire pendant 11 mois, a porté ses fruits. Jeudi 7 novembre, la Commission nationale des étudiants et le gouvernement, représenté par le département de l'Enseignement supérieur et celui de la Santé, ont procédé à la signature du procès-verbal annonciateur de la fin des tensions au sein de ces établissements universitaires. Et ce, sous la supervision du Médiateur du Royaume, Mohamed Benalilou, qui « a consenti beaucoup d'effort pour résoudre ce dossier », pour reprendre les mots d'un communiqué de la Commission nationale. Pour y arriver, la Commission nationale des étudiants avait soumis au vote la toute dernière offre du ministère de tutelle consistant, entre autres, à ne pas appliquer la réforme pédagogique relative à la durée de la formation (6 ans au lieu de 7 ans) aux promotions ayant débuté leur cursus avant mars 2023. Mais, celle-ci sera de rigueur pour les étudiants de la première année. Mercredi 6 novembre, donc, les étudiants étaient appelés aux urnes pour se prononcer. En présentiel. Premier hic : nombreux étaient les futurs médecins qui n'ont pas fait le déplacement. Les « refuzniks » ne pouvaient espérer mieux pour tenter de « faire capoter » le processus du retour à la normale, au point qu'ils ont inondé les réseaux sociaux en insinuant « le rejet de la proposition du ministère ». Mal leur en a pris, puisque la décision a été prise d'opter pour le vote électronique ainsi que le prolongement de l'opération de vote. Le dépouillement des votes n'a finalement été bouclé que jeudi. Verdict : la majorité a voté en faveur de la proposition gouvernementale. Ouf de soulagement des parents des étudiants qui avaient « exhorté » les futurs médecins à interagir positivement avec ladite proposition. Les étudiants reprendront ainsi le chemin de l'université, tout heureux d'avoir eu gain de cause dans le chapitre de leurs revendications. Avec ce dénouement, c'est l'année universitaire 2023-2024 qui est sauvée.