La 2e édition du Sommet BimaLab Africa Insurtech, organisée conjointement par l'ACAPS et FSD Africa, a mis l'accent sur la nécessité d'intégrer les technologies pour des solutions innovantes afin d'offrir une couverture pour toutes les catégories de populations. L'objectif est de proposer une assurance pour tous. Suivez La Vie éco sur Telegram Le continent africain est confronté à plusieurs défis tant internes qu'externes. Les changements climatiques et les crises géopolitiques, pour ne citer que ces exemples, poussent les acteurs économiques à repenser leur modèle de développement et à innover. «Dans cet environnement où la résilience est devenue une condition indispensable, il s'avère nécessaire d'anticiper les risques et de développer des solutions innovantes pour faire face aux risques futurs et aux perturbations potentielles», a souligné Nadia Fettah, ministre des Finances, dans une allocution lue en son nom par Fouzia Zaaboul, directrice du Trésor et des finances extérieures, lors de la deuxième édition du Sommet BimaLab Africa Insurtech, organisée conjointement par l'Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS) et FSD Africa, agence de développement spécialisée qui met la finance au service de l'avenir de l'Afrique. D'où l'intérêt d'assurer une croissance durable et inclusive, en mettant l'accent notamment sur l'assurance. Le potentiel de développement de ce secteur est important surtout que «le taux de pénétration se situe à 3% en Afrique, en moyenne, avec des écarts de 14% observés en Afrique du Sud, 3% au Maroc et de moins de 1% dans d'autres pays», a expliqué, pour sa part, Elias Omondi, directeur innovation à FSD Africa. «Et c'est précisément dans ce cadre que les solutions insurtech se révèlent être des leviers importants en combinant les avancées technologiques et les services financiers», a ajouté Fettah. Ces mécanismes trouvent leur importance dans leur capacité à introduire des solutions technologiques disruptives qui optimisent les services et élargissent l'accès à l'assurance pour des besoins spécifiques. À ce titre, «il faudrait juste trouver une synergie optimale entre le système assurantiel classique et les Insurtech, afin que l'écosystème tire parti des atouts de chacun pour une complémentarité bénéfique à l'ensemble du secteur», signale, de son côté, Abderrahim Chaffai, président de l'ACAPS. Les entreprises d'assurance doivent ainsi œuvrer à offrir des produits adaptés, à toutes les catégories de la population, encore plus celles vulnérables ou rurales. Et c'est justement là que les insurtech pourraient intervenir, en apportant des solutions technologiques novatrices qui permettent de mieux répondre aux attentes des consommateurs. Le Maroc n'a eu de cesse de déployer des efforts afin de contribuer à offrir une couverture aux différentes catégories de personnes. Les exemples ne manquent pas. D'ailleurs, en matière d'insurtech, Bimalab en a accompagné quatre depuis 2023, spécialisés dans divers domaines, dont la lutte contre les risques cyber, la micro-assurance et les technologies de la santé.