Lors d'une rencontre organisée par la Commission économique pour l'Afrique des Nations unies, Wafaa Asri, secrétaire générale du ministère de l'Inclusion Economique, a souligné que le Maroc adopte une approche centrée sur le dialogue, la coopération et la solidarité dans le traitement des questions migratoires. Suivez La Vie éco sur Telegram L'approche marocaine en matière de migration, qui accorde la primauté aux principes du dialogue, de la coopération et de la solidarité avec les partenaires a été mise en avant, ce mercredi 9 octobre à Addis-Abeba, lors du deuxième examen régional du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières (GCM). Intervenant lors de cette rencontre, organisée par la Commission économique pour l'Afrique des Nations unies (CEA-ONU) et l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), la secrétaire générale du ministère de l'Inclusion Economique de la Petite Entreprise, de l'Emploi et des Compétences, Wafaa Asri, a souligné que dans son traitement des questions migratoires, le Maroc privilégie une approche qui accorde la primauté aux principes du dialogue, de la coopération et de la solidarité avec ses partenaires. Cette approche, a-t-elle dit, vise à consacrer les principes de gouvernance régionale et internationale bénéfique à toutes les parties, notant que la participation marocaine à ce second examen régional s'inscrit dans le cadre de l'engagement fort du Royaume en faveur des questions migratoires, conformément à la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste. Le Roi Mohammed VI, en sa qualité de leader de l'Union africaine sur la question migratoire, a initié un ambitieux processus de réflexion sur les enjeux migratoires et leur impact ayant débouché à l'Agenda Africain de la Migration, dont l'une des mesures phares a été la mise en place de l'Observatoire Africain des Migrations (OAM), a-t-elle enchainé. Mme Asri a en outre indiqué que l'Agenda africain pour la Migration a permis de déconstruire un certain nombre de stéréotypes savamment alimentés les discours de haine à l'endroit des migrants, relevant que les défis que connaît le continent n'a pas empêché les pays africains, notamment le Maroc, de réaliser des avancées, de mettre en œuvre des programmes et de développer des bonnes pratiques à même de permettre aux migrants de s'intégrer dans leur société hôte, de bénéficier de leurs droits et de l'accès aux services de base. Les parcours de la migration régulière (Regular Pathways) et leur promotion constituent le meilleur moyen de garantir les droits des migrants durant le processus migratoire mais également dans les pays de destination où il promeut l'intégration sociale et économique, a soutenu la responsable, estimant que la promotion des voies migratoires régulières est le meilleur moyen de garantir les droits des migrants durant le processus migratoire mais également dans les pays de destination où il promeut l'intégration économique et sociale. Les voies migratoires régulières permettent également de préserver les besoins des pays d'origine en termes de compétences nationales nécessaires à leur développement, a-t-elle fait observer, rappelant que le Royaume fournit aux personnes migrantes sur un pied d'égalité avec les citoyens marocains l'accès aux services de base tels que l'éducation, la santé et le logement en plus d'offrir des opportunités de formation et d'emploi. Elle a par ailleurs appelé à conjuguer les efforts sur le continent pour mettre en avant la contribution positive des migrants à la réalisation des objectifs des ODD des Nations Unies et à la lutte contre les discours de haine, du racisme et de la xénophobie. Les pays du continent sont ainsi appelés à renforcer leur engagement dans le cadre de coopération régionale et internationale où la priorité est donnée aux avantages et opportunités de la mobilité humaine, sans toutefois faire preuve de laxisme contre les réseaux de traite et de trafic des migrants, a relevé Mme Asri. Sur un autre registre, la secrétaire générale a affirmé que l'Initiative de Partenariats entre l'Afrique et l'Europe sur la mobilité des personnes offre une opportunité pour le continent pour se positionner sur les voies de migration régulière, soulignant que le Maroc la conçoit comme un cadre de dialogue constructif et pragmatique visant à étendre les voies régulières de passage entre les deux continents. La Réunion Technique de Haut niveau sur les voies régulières de la migration tenue les 24 et 25 juillet 2024 à Rabat, et le document final qui en est issu représentent une excellente base pour une coopération régionale et interrégionale sur la promotion des voies régulières de la migration, a-t-elle conclu. Cet important événement, initié en collaboration avec la Commission de l'Union africaine, sera l'occasion pour les gouvernements et les parties prenantes des 54 pays africains de se réunir et d'évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre du GCM depuis son adoption en 2018. Au programme de cette rencontre figurent des tables rondes thématiques sur: "Veiller à ce que les migrations soient volontaires, ordonnées et régulières", "Protéger les migrants grâce à des mesures de gouvernance frontalière fondées sur les droits", "Soutenir l'intégration des migrants et leur contribution au développement" et "Améliorer l'élaboration de politiques et le débat public fondés sur des valeurs et des faits, et renforcer la coopération dans le domaine des migrations". Outre Mme Asri, la délégation marocaine à cette rencontre comprend l'Ambassadeur Représentant permanent du Royaume auprès de l'Union africaine et la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi.