Un précédent bilan fourni par l'Institut faisait état de 45 morts et de dizaines de personnes disparues. La tempête a également fait plus de 500 blessés, alors que plus de 180.000 personnes sont en outre sinistrées, particulièrement dans 20 districts de Cabo Delgado, Nampula et Niassa, selon les autorités de Maputo. Une évaluation encore à affiner sur le terrain, quatre jours après le passage, le 15 décembre, de Chido, qui a aussi entraîné le déplacement de 181.554 personnes et la destruction totale de 23.931 maisons et de 12.276 autres partiellement. Pour ce qui est des infrastructures, le cyclone a touché 48 formations sanitaires, une situation qui pourrait contribuer au manque d'assistance médicale et médicamenteuse, précise la même source. L'institut souligne, en outre, que plus de 598 salles de classe ont été totalement ou partiellement détruites, ce qui pourrait affecter le processus d'enseignement et d'apprentissage de plus de 15.000 élèves. Pour venir en aide aux victimes, cinq centres d'accueil temporaires ont été ouverts, abritant 4.169 personnes, avec l'INGD et ses partenaires fournissant une aide alimentaire sous forme de céréales, de haricots et d'huile. Malgré les pertes humaines et les dégâts sur diverses infrastructures, la tempête tropicale Chido a fait beaucoup moins de dégâts au Mozambique qu'à l'île de Mayotte, dans le canal du Mozambique, qui a subi de plein fouet le cyclone samedi, provoquant la mort de plus de 1.000 personnes. En réaction, le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a déboursé quatre millions de dollars pour venir en aide aux victimes du cyclone Chido. Avec Faapa