Sondage effectué en janvier 2011 auprès de 1540 ménagères de la région casablancaise, à¢gées de 25 à 45 ans. Dans cette deuxième chronique dédiée à la ménagère casablancaise, nous abordons son attitude face à la nouveauté et au rôle que peut jouer la publicité dans le choix d'un produit ou service donné. Premier constat : de façon générale, près de trois ménagères sur quatre affirment n'acheter que les produits ou les marques qu'elles connaissent. Cette affirmation est partagée indifféremment du groupe d'âge auquel appartiennent nos répondantes, les 25-34 ans et 35-45 ans présentant des proportions similaires. En revanche, les ménagères les mieux nanties, issues de la classe socioprofessionnelle AB, semblent les plus enclines à essayer de nouveaux produits ou de nouvelles marques, avec 71%, contre 79% pour les ménagères de la classe moyenne inférieure, CSP C2, qui présentent une attitude un peu plus réservée face à la nouveauté. Que penser de ces résultats quand on met en perspective les résultats d'une étude américaine qui démontre que 70% des décisions d'achat se produisent au lieu de vente ? Comment gagner cette bataille ? Si pour les industriels, doter leurs produits et/ou leurs marques d'une forte notoriété est essentiel, encore faudra-t-il gagner la préférence du consommateur tout au long du processus décisionnel et même au-delà. Ceci commence bien avant la visite en magasin, la publicité de masse jouant ici un rôle dominant. À cet égard, selon nos répondantes, plus de 81% d'entre elles affirment que la publicité les aide à faire les meilleurs achats, et les meilleurs choix, et ce, parmi toutes les ménagères sondées, quel que soit le groupe d'âge ou la CSP auxquels elles appartiennent (79% chez la CSP AB, 83% chez la CSP C2). Pour une marque donnée, la croissance de ses parts de marché passe par la conquête et la fidélisation du groupe cible visé. Si la ménagère casablancaise est réceptive, voire favorable à la communication de masse, encore faudra-t-il s'assurer créer une préférence de marque soutenue dans le temps. Ceci passe par une communication percutante et pertinente, une mise en valeur claire des bénéfices consommateurs concrets liés aux attributs du produits ainsi qu'aux valeurs de la marque, et ce, avant, pendant et après l'acte d'achat. En effet, afin de se démarquer et de contenir les initiatives concurrentes, maximiser l'engagement à long terme envers la marque devient un enjeu de taille, surtout dans un monde où les éléments de différentiation de marque sont de moins en moins significatifs.
(*) Sondage réalisé pour le compte de La Vie éco par Synovate Market Research et Drive Dentsu en janvier 2011.